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15/12/2023 – Ray Lazelle Trio – Musée Historique de Biarritz
53EMECHICAGO BLUES FESTIVAL – Samedi 2 décembre 2023 à 17h et 20h – Place du Foirail – PAU
53EMECHICAGO BLUES FESTIVAL
Samedi 2 décembre 2023 à 17h
Samedi 2 décembre 2023 à 20h
Marquise Knox (chant/guitare)
Dexter Allen (chant/guitare)
Lady A (chant)
Michael Battle (batterie)
Matthew Lawder (guitare)
Augustustus Thornton (basse)
Après sa création voici 53 ans, à Pau, Le Chicago Blues Festival est de retour avec Marquise Knox ! Ce bluesmen nouvelle génération né en 1991 à St. Louis n’a pas grand chose à envier à ses illustres aînés !
Marquise Knox fructifie son héritage musical en respectant ses classiques , John Lee Hooker, Lightnin’ Hopkins et Muddy Waters donc. Le guitariste et chanteur Dexter Allen et la chanteuse Lady A, sont aussi les invités de cette tournée. Les trois comparses ont l’habitude de partager depuis longue date les scènes des clubs et des festivals à Memphis, ainsi que dans l’historique État du Mississippi !
Billetterie en ligne :
billetterie@tourismepau.fr
Tarif plein : 30 €
Strapontin : 15 €
Tarif réduit* : 15 € pour demandeurs d’emploi, personnes non imposables, bénéficiaires des minima sociaux (RSA, ASS, AI, AAH, ASI), pour les élèves du département Jazz du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pau. Sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif.
Tarif jeune** : 8 € pour les moins de 26 ans et les accompagnants de groupe, pour les classes d’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) hors parcours « Trajectoire ». Paiement par le biais du Pass Culture accepté. Sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif. Carte Hello Pau acceptée.
Si vous ne pouvez pas pas vous rendre au concert, cédez votre place en la proposant (à la vente ou pas) entre particuliers.
Recherchez si quelqu’un empêché propose son billet
Une fois votre place cédée, veuillez vous désinscrire de la bourse d’échanges en cliquant ici
19/11/2023 – Fluffy Fox Trio aux Rencontres Pau Jazz
25/11/2023 – Les 4 Sax & Co
AVISHAI COHEN TRIO – Vendredi 10 novembre 2023
AVISHAI COHEN TRIO
Vendredi 10 novembre 2023 à 20h
Avishai Cohen (basse/ chant)
Guy Moskovich (piano)
Roni Kaspi (batterie)
Considéré comme l’un des plus brillants contrebassistes des dernières décennies et musicien éclectique, Avishai Cohen est un compositeur inspiré qui aime brasser les styles en toute liberté. Ses envolées rythmiques et ses mélodies reconnaissables ont façonné au fil des temps l’identité de sa musique. Entouré de deux musiciens exceptionnels (le pianiste Guy Moskovich et la batteuse israélienne Roni Kaspi), il nous propose des compositions originales et profondes arrangées avec une grande
élégance. Un jazz teinté de nostalgie mais aussi empreint d’un romantisme échevelé, plein d’esprit, de joie, de plaisir de jouer et de partager. Une musique somptueuse et subtile. Un vrai bonheur !
La Billetterie affiche complet. Si vous ne pouvez pas pas vous rendre au concert, cédez votre place en la proposant (à la vente ou pas) entre particuliers.
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LE BAL BLOMET
Le Bal Blomet, un cabaret d’art et club de jazz légendaire
Le Bal Blomet est un cabaret historique du Montparnasse des Années folles. Fondé en 1924, c’est le plus ancien club de jazz d’Europe encore en activité. Il accueille des concerts de jazz et de classique, des spectacles musicaux et des conférences culturelles.
Jeudi 09 Novembre – 17h 15 – Mediathèque A. Labarrere – PAU – La Contrebasse dans le Jazz
Conférence La Contrebasse dans le Jazz (9 novembre)
Dans le cadre de la deuxième saison Internationale de Jazz de Pau, le service culturel de la Ville de Pau en partenariat avec la Médiathèque André Labarrère propose des conférences en lien avec la programmation.
A l’occasion du concert donné par le trio du contrebassiste Avishai Cohen le vendredi 10 novembre (premier concert de la saison jazz 2023/2024) aura lieu une vidéo-conférence intitulée :
Pierre-Henri Ardonceau
Membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine
Jeudi 9 novembre à 17H15
24/11/2023 – 20h – Daniel Garcia Trio – Ch. d’Arcangues
LES GRANDS NOMS DU JAZZ (5)
Duke ELLINGTON (1899 – 1974)
DUKE ELLINGTON
L’ARISTOCRATE DU JAZZ
Beaucoup de musicologues et historiens du jazz qualifient Edward Kennedy (dit « Duke ») Ellington de génie. Son œuvre immense a résisté au temps et aux modes. Il est aujourd’hui encore source d’inspiration, pour d’innombrables jazzmen.
Ses parents font partie de la bourgeoisie noire de Washington. Sa mère, très distinguée, lui inculque les bonnes manières et son père lui apprend l’importance d’avoir confiance en soi. Un de ses camarades impressionné par sa distinction « naturelle » le surnomme Duke… Surnom qu’il portera avec grâce et dignité tout au long de sa vie. Adolescent, il est attiré par les arts plastiques, ce qui pourrait expliquer sans doute une approche de coloriste en tant que futur instrumentiste et compositeur. A 16 ans il sent naître en lui une vocation de musicien. Il débute pendant quelques années comme modeste pianiste de ragtime dans un bar de Washington. Dès 1920 il s’installe à New-York, attiré par le succès du jazz « swing », très populaire dans les clubs New-yorkais. En 1925 il crée un grand orchestre. Et, jusqu’à la fin de sa vie ses « big bands » vont triompher dans le monde entier.
Un big band ellingtonien c’est: une section rythmique avec Duke au piano bien sûr, contrebasse, batterie, 5 ou 6 saxophonistes, 3 ou 4 trombonistes et 4 ou 5 trompettistes… Soit entre 15 et 17 musiciens sur scène: spectaculaire et impressionnant! Dans le Duke Ellington Orchestra vont jouer quelques-uns des plus brillants solistes de l’histoire du jazz. Remarquable : la plupart d’entre eux lui sont restés fidèles pendant de très longues périodes. Un des aspects essentiels de son génie c’est qu’il a su choisir parfaitement ses musiciens. Il s’est entouré des instrumentistes les plus qualifiés pour donner pleine vie à ses arrangements et les prolonger par leurs superbes improvisations. Les partitions de Duke tiennent compte du tempérament des interprètes tout autant que de leurs qualités musicales. Pour obtenir d’eux le maximum, il joue en virtuose de la relation affective qui existe entre lui et chacun de ses musiciens. Sans eux, sa musique n’aurait pu atteindre des sommets aussi élevés. De leurs côtés, ses musiciens avaient besoin de Duke pour faire éclore tous leurs dons. Preuve en est que, loin du maître, même les plus doués d’entre eux se sont parfois montrés moins convaincants.
Auteur de thèmes et arrangeur, le Duke fait preuve d’une fertilité et d’une inventivité étonnantes. Non seulement il enrichit le jazz de quelques-unes de ses plus belles mélodies, mais il obtient avec certains de ses airs un succès populaire considérable.
Il a créé, à la fin des années vingt, le style jungle, fondé sur l’opposition entre l’hyper-expressionnisme des cuivres (sonorités brûlantes, rageuses, rauques, obtenues à l’aide de la fameuse sourdine « wa-wa ») et la flexible rondeur des saxophones.
De 1927 à 1931 son orchestre est la vedette du mythique « Cotton Club » de Harlem. L’exotisme du style jungle ravit le public blanc (et riche…) qui emplit chaque soir le prestigieux et luxueux cabaret. Mais… les musiciens noirs n’ont pas le droit d’aller dans la salle à la rencontre du public ! Ils sont cantonnés aux coulisses. Ségrégationnisme brutal oblige…
Duke a composé (et co-composé) des centaines de thèmes. Un des plus populaires est certainement Caravan. Mais le titre de l’un d’eux résume bien sa vision du jazz : « Cela ne signifie rien s’il n’y pas le swing » ! Un manifeste…
Lorsque à la fin des années 40 le jazz moderne (le be-bop) nait, il fait savoir que, pour lui, ce style est riche et tout à fait dans la continuité logique de l’évolution du jazz « classique ». Il se refuse à participer aux querelles qui font florès à l’époque sur le « vrai et le faux jazz ». Pour lui « Il n’y a que deux sortes de musique, la bonne et la mauvaise ». A 64 ans, il enregistre au piano avec des géants du jazz (très) moderne : comme Charles Mingus ou John Coltrane. Une preuve de plus de son étonnante ouverture d’esprit. Il a donné beaucoup de concerts et enregistré de nombreux disques avec Ella Fitzgerald. Tous remarquables. Il a su parfaitement accompagner et stimuler Ella quand elle se lançait dans de vertigineuses improvisations en scat (imitation vocale d’instruments avec des onomatopées).
Ses mémoires « La musique est ma maitresse » sont passionnantes. Mais… la musique ne fut pas la seule maîtresse de ce grand et élégant séducteur !
Premier jazzman reçu à la maison Blanche. Décoré de la Légion d’Honneur en France.
En 1974 plus de 12 000 personnes ont assisté à ses funérailles.
Duke a traversé toute l’histoire du jazz, du ragtime à l’avant-garde.
Pierre-Henri Ardonceau
Dans 15 jours : Count Basie