Ce quartet MT4 aura captivé un public nombreux grâce à la virtuosité et à la créativité des talentueux musiciens.
– Le pianiste Marc Tambourindeguy a brillé par ses compositions exceptionnelles, démontrant son habileté et sa maîtrise incontestable de l’instrument. Sa performance a apporté au concert une dose de virtuosité et une ambiance captivante.
– Le saxophoniste Antoine Perrut a été une véritable révélation, alternant entre le ténor et le soprano avec une aisance remarquable. Son jeu expressif et passionné a ajouté une dimension unique à chaque morceau, captivant l’audience par sa présence scénique impressionnante.
– Pascal Segala, aussi habile à la batterie qu’à la guitare, a livré une prestation remarquable, démontrant une rigueur et une finesse exceptionnelles. Sa polyvalence et son talent ont enrichi la performance du quartet, offrant des moments de pure magie musicale.
– La contrebasse, assurée par Laurent Chavoit, a parfaitement complété l’ensemble avec des lignes de basse superbement construites et des chorus de grande qualité. Sa contribution a consolidé le fond sonore du quartet, créant une base solide pour l’exploration musicale.

Le concert a offert une palette complète d’émotions, allant du swing à la tendresse. Le public s’est montré extrêmement réceptif, captivé par la qualité exceptionnelle de ce quartet. L’écoute attentive et les applaudissements chaleureux témoignent du succès incontestable de cette soirée mémorable. MT4 a su créer une atmosphère magique, laissant une empreinte durable dans le cœur des amateurs de jazz présents ce soir-là.

Bel hommage à Bill Evans par ce superbe Trio avec
Etienne Manchon (Piano)
Malo Evrard (Batterie)
Georges Storey (Contrebasse)
Ces 3 extraordinaires jeunes musiciens ont une fois de plus conquis un public venu nombreux Aux Rencontres Pau Jazz.

Biographie des Musiciens : Guillaume De Chassy, Christophe Marguet, Thomas Savy

Il y a des jours comme cela, ou le Jazz est ….une petite histoire de la vie.

Samedi dernier Pau-Jazz nous conviait à découvrir le magnifique pianiste Guillaume de Chassy qui, avec ses complices Thomas Savy (clarinette basse) et Christophe Marguet (batterie), nous proposait de déambuler sur les chemins de « la question amoureuse ».

N’étant pas un « fanatique des comptes rendus » de concerts, ni persuadé de leur utilité, je résistais un peu à la demande du patron.

Cependant ce lundi, l’évidence que le Jazz est un domaine d’innovation, de transmission et de rencontre m’est apparue une nouvelle fois en écoutant les nouvelles et en consultant mes messages.

• Un sms d’un ami m’apprend que son superbe piano Erard, quart de queue de 1934 est à vendre à Pau. Que ce piano est dédicacé (photos disponibles à l’appui) par Willie « the lion » Smith, grand pianiste de stride américain, venu se battre en France en 1917. Revenu plusieurs fois dans le sud ouest chez son camarade de régiment propriétaire du dit piano, il a gravé un émouvant texte sur le cadre acier de l’instrument.

J’ai remis sur ma platine un vieux Willie The lion Smith qui, en 1970, compagnie du batteur Jo Jones, jouaient en « stride » La Madelon, chanson apprise pendant la grande guerre.

• Vers 9 heures, quelques notes légères, aériennes et swingantes sortent de la radio, …. pour nous annoncer le départ à 92 ans du grand Ahmad Jamal, le « pianiste des silences » comme le dira Alex Duthil.

Bien entendu ré-écoute immédiate des indispensables versions de Poinciana, We live in two différent worlds et de Night mist blues, les chefs d’oeuvres gravé entre 58 à 61, enregistrés live avec sa rythmique élastique. (bel hommage lui est rendu par le pianiste française Jacky Terrasson en 2019 avec le morceau The call dans l’album « 53 »).

Revenons à Guillaume de Chassy qui samedi me déclarait que si, sur scène, il jouait sa propre musique, ses propres compositions, il était nourri de ces prédécesseurs et ne pouvait s’empêcher, en privé, avec des amis ou en club de faire entendre la musique de Rollins, Parker, Bud ou Bill Evans (eux mêmes nourris de tradition tout en jouant leurs propres composition). Il avait besoin de se ressourcer, de replonger périodiquement dans la marmite pour à son tour transmettre ce qui avait été vital pour lui.

Pour preuve, je n’ai pû compter combien de fois il a ce samedi prononcé le mot Jazz.

Certes la forme, les inspirations, le projet actuel (sur la poésie du 17ème siècle à nos jours), la culture européenne sont différentes de celle du Bronx ou de la Nouvelle Orléans, mais le fond est là : connaissance de la tradition, rencontre, innovation, mélange, et transmission ……..la boucle est bouclée.

Merci Pau-Jazz

Bernard Joyeux

PS : Si vous êtes intéressé par le piano ERARD (qui est à Pau),….. prévenez Pau-Jazz

Biographie des Musiciens : Guillaume De Chassy, Christophe Marguet, Thomas Savy

Hier soir avec « TriumViret », Pau-Jazz est sorti de sa zone de confort….et c’est tant mieux.

Certes le public nombreux, aurait pu grincer des dents, être grincheux, décu de ne pas entendre ce qu’il pensait entendre. Mais rien de tout celà, applaudissements nourris et aucune réclamation à posteriori. Les seules éventuelles râleries n’auraient pu concerner que l’absence d’un second set pour rassasier les plus  gourmants.

Magnifique trio de J.Ph Viret, contrebassiste incontournable de la multiforme scène jazz francaise et internationale depuis plus de 40 ans. Grand instrumentiste mais surtout musicien, inventif, précis, d’une grande justesse (même à l’archet). C’est en amoureux des mélodies et des complicités qu’il s’est présenté entouré de ses 2 enfants (Adèle violoncelle et Oscar trompette), accomplis et bien plus que prometteurs.

Tous les 3 responsables des mélodies, jouées en unissons, en poursuites et retrouvailles, en silences alternés. Une belle musique à l’esprit jazz, mais un jazz des chemins de traverses ou sont présent l’improvisation, le tempo, les clins d’oeils complices sous les regards tendres du papa …qui n’a qu’à bien se tenir !

Merci Pau-Jazz pour cette belle découverte

B. J.

Remarquable Stop Chorus de 4 minutes au cours du concert.