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Le mois du Blues à PAU du 03/12/2024 au 19/01/2025

La saison Jazz à Pau, organisée par la Ville de Pau avec la complicité de Stéphane Kochoyan, s’associe au réseau des médiathèques de l’Agglomération pour proposer le 1er « Mois du blues à Pau », du 03 décembre 2024 au 19 janvier 2025.

PROGRAMME

L’univers du Blues – Exposition
Du 3 au 14 décembre
Médiathèque de Billère
Qui es-tu Blues ? Es-tu la note qui frappe sans cesse, ou bien le désespoir qui me prend au milieu d’une nuit sans lune ?

Matin Bouquins – Littérature
6 décembre – 10h30
Médiathèque André-Labarrère – 3e étage
Un club lecture autour des ouvrages marquants du blues sélectionnés par les bibliothécaires.

Black Snake Moan – Projection
6 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Le blues a toujours habité Lazarus. Autrefois virtuose dans sa ville du Tennessee, il jouait chaque week-end pour faire danser les couples. Dix ans plus tard, marié, rangé, il a abandonné la musique puis s’est retrouvé piégé par la routine et s’est finalement fait plaquer. Aujourd’hui, il vit avec un désir de revanche et des rêves sombres qui hantent son quotidien.

L’heure bleue – Scène ouverte
6 décembre – 18h
Médiathèque de Billère
Date limite d’inscription pour les musiciens : samedi 30 novembre au 05 59 13 06 30
Des musiciens amateurs, pros, en solo ou en groupe interprètent leurs titres ou des reprises sur la scène de la médiathèque d’Este.

54è Chicago Blues Festival – Concert
6 et 7 décembre – 20h
Foirail
Un plateau inédit : Stephen Hull, jeune prodige de la guitare, Dave Herrero, (guitare) et Sheryl Youngblood (batterie et voix).
1re partie : Nico Wayne Toussaint
Avant-scène du conservatoire le vendredi 6 décembre à 19h15.

Delta blues Café – Conférence musicale
7 décembre – 14h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Philippe Charlot racontera les parcours méconnus de ceux qui ont offert le blues au monde, malgré les injustices subies. Avec des images choisies, des extraits musicaux en voix/guitare et son talent de conteur, il illustrera l’adage : « Le Blues, ce n’est rien d’autre qu’un type bien qui se sent mal ! »

Hommage à Jacques Morgantini – Exposition
Du 7 décembre 2024 au 19 janvier 2025
7 décembre – 15h30 : vernissage en présence de la famille de Jacques Morgantini, de Jacques Gasser et des musiciens du Chicago Blues Festival.
Médiathèque André-Labarrère – 3e étage
Kévin Denard (Blues) – Concert

Kévin Denard (Blues) – Concert
8 décembre – 11h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Du blues aux sonorités indiennes grâce à un instrument à 22 cordes, le Mohan Veena.

Anim’ Jam sur le blues par l’association Nox’Art – Numérique
7 et 8 décembre – toute la journée
Médiathèque André-Labarrère – Patio
Renseignements et inscriptions au 05 64 64 14 72
Une anim Jam c’est quoi ? Le principe est le même qu’un “Hackathon” (compétition d’innovation où les participants se réunissent pour générer des idées sur une période très courte), mais avec un objectif différent : créer un court métrage pour le plaisir et expérimenter ensemble.

Mémoires de Blues de Jacques Gasser – Rencontre et projection
10 décembre – 18h Médiathèque
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Jacques et Marcelle Morgantini partagent leur passion pour le blues et leurs rencontres avec des artistes en France et à Chicago. Jacques, passeur de mémoire, raconte l’histoire du label MCM.

Magic Slim – Musique
11 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Les débuts de Magic Slim, filmés pour la première fois par Marcelle Morgantini entre 1975 et 1980 à Chicago, Gan et Pau, suivi de son concert à Pau en 2010. Des archives inédites dont certaines sont diffusées pour la 1ère fois au monde.

Le blues entre les dents – Cinéclub
13 décembre – 18h
Médiathèque de Billère
De la simple histoire d’amour et de misère d’un jeune couple du ghetto de Harlem aux rencontres avec douze grands chanteurs de blues, filmés dans leur milieu social.

Blues highway : prendre la route du Blues avec Robert Williamson – Concert
14 décembre – 15h
Médiathèque de Billère
Will a 20 ans et après plusieurs années de dur labeur dans les plantations, il décide de partir vers le Nord en suivant la « Highway 61 », pour vivre une vie de musicien itinérant…

« Blues rock : quand le blues rencontre les enfants du rock” – Conférence
14 décembre – 17h
Médiathèque de Lons
Tout public

Spécial Blues – Sieste musicale
18 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Patio
Une heure d’écoute musicale, confortablement installé, en compagnie des plus grands noms du blues.

Restitution Anim’ Jam sur le blues – Numérique
21 décembre – 15h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Restitution et rencontre autour des courts métrages créés lors de l’Anim’ Jam les 7 et 8 décembre derniers.

Présentation de livres
10 janvier 2025 – 14h30  
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium  
À travers des anecdotes sur des stars issues de tous les styles musicaux dont le Blues et des photos rares voire inédites, une trentaine d’acteurs historiques de la région pyrénéenne racontent les coulisses du monde du spectacle à partir des années 1950, à une époque où tout était à construire. 

La Musique dans la Pau  – Documentaire 
Vendredi 10 janvier
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Réalisation : Jacques Gasser avec la complicité de Daniel Jeanniot
Une rétrospective choisie du Blues et du Blues-Rock dans la région de Pau entre les années 60 et 90. Un documentaire réalisé pour conserver et valoriser la mémoire musicale collective. 

La basse électrique – 16 novembre 2024 – 11h 00 – Bibliothèque André Labarrère

Richard Bona est l’un des grands maîtres actuels de la guitare basse. Il sera présent avec son groupe pour deux concerts de la saison Jazz à Pau, les 15 et 16 novembre au Foirail.
A l’occasion de sa venue le service culturel de la Mairie de Pau propose une conférence sur la « Guitare basse dans le Jazz » le 16 novembre à 11h à la MIAL.

La basse électrique est un instrument qui doit être impérativement branché sur un amplificateur. Elle a en général quatre cordes.
A la différence de la volumineuse contrebasse acoustique elle est facile à transporter et à sonoriser.
Le modèle Precision Bass de la marque Fender « inventée » au début des années 50 est utilisée depuis cette période dans le rock, la soul music, le rythm and blues et les musiques populaires. La marque Fender a fait évoluer ses modèles et dans les années 70 et est apparue la « Jazz Bass ». De très grands jazzmen l’ont adoptée. Comme, entre autres, Stanley Clarke, Jaco Pastorius, Marcus Miller et Richard Bona, virtuoses spectaculaires de l’instrument dans les nouvelles formes de jazz(s) « électrifiés » apparues depuis 50 ans.

Richard BONA GROUP – 15 et 16 Novembre 2024 – JAZZ À PAU PLACE DU FOIRAIL

Le FOIRAIL

Vendredi 15 Novembre 2024 – 20 heures
Samedi 16 Novembre 2024 – 20 heures

Richard BONA (Basse, voix)
Michael LECOQ (Claviers)
Giro MANNA (Guitare)
Nicolas VICCARO (Batterie)
AlexandreHERICHON (Trompette)

Biographie

De Minta au Cameroun à Paris, puis à New York, lorsque Harry Belafonte le repère, Richard Bona va entamer alors une nouvelle carrière aux Etats­ Unis, où il réside toujours aujourd’hui. C’est dans ce pays, que dans les années 1990, Joe Zawinul voit en lui un héritier de Jaco Pastorius, et lui propose de devenir un élément clé de son Syndicate.
Incroyable showman, Richard va se faire un nom ­ notamment grâce à son groove unique. Il transpose les différentes rythmiques du continent Africain dans les lignes de sa basse et va de fait enrichir beaucoup de genres musicaux, au point d’être considéré comme un des meilleurs bassistes de la planète, collaborant avec Quincy Jones, Stevie Wonder, Bobby McFerrin…
Avec plus d’une quinzaine d’albums à son compteur, Richard Bona croise les styles et les époques dans des sonorités mêlant les traditions d’Afrique à leurs héri­ tages outre-Atlantique. Nous sommes impatients de le retrouver au Foirail avec un nouveau projet ! Une grande première à Pau !

VENTE DES BILLETS À l’.UNITÉ À partir du jeudi 22 août 2024 :
❖ Par Internet : https://eboutique.pau-pyrenees.com/
❖ Au guichet de l’Office de Tourisme
❖ À la borne du Foirail
❖ À la caisse du soir sur le lieu du concert
– Tarif plein: CAT A, 35 €
– Tarif réduit: 20 €
– Tarif Jeune*** : 10 €

Si vous ne pouvez pas pas vous rendre au concert, cédez votre place en la proposant à d’autres personnes.
Recherchez si quelqu’un empêché propose son billet

Une fois votre place cédée, veuillez vous désinscrire de la bourse d’échanges en cliquant ici dessous

08/11/2024 – 18h00 – JAZZ – UTLA – Conférence inaugurale

Pierre – Henry Ardonceau, membre de l’Académie du Jazz, collaborateur de Jazz Magazine.
&
Open Jazz, un quintet contrebasse, batterie, saxophone, trompette, piano et chant.

Le jazz aurait cent ans… Un âge canonique qu’on n’oserait pas lui attribuer. Ses cellules se renouvellent à grande vitesse et sa jeunesse est infinie. Sa date de naissance n’est pas certaine, sa genèse mystérieuse, son histoire pleine de péripéties. Big band, Be Bop, Hard Bop, Free jazz, Jazz rock, jazz fusion… et tant d’autres formes qui sont à naître.

Venez découvrir ou retrouver l’énergie du jazz.

Heure de début 18h00
Localisation Campus universitaire, bâtiment Sciences et Techniques / Amphi A

26/10/2024 – Hommage à Lennie Tristano et Lee Konitz – 20h30 – JURANÇON, L’Atelier du Neez

Ludovic Ernault, saxophone alto
Pierre Bernier, saxophone ténor
Jean-Christophe Kotsiras, piano, compositions
Blaise Chevallier, contrebasse
Ariel Tessier, batterie

Révélation JAZZ MAG 2024

« Un album sublime » – Alex Dutilh – Open Jazz – France Musique
« Privilégiant le déroulement de la ligne, le quintette prolonge cet art de la fugue des disciples de Lennie Tristano » – Frank Bergerot – Jazz Magazine – Révélation 2024
Lennie’s c’est la rencontre de 5 musiciens, tous amoureux et passionnés d’un jazz emblématique mais aussi d’un son, celui des années 50-60 et particulièrement l’univers de Lennie Tristano. Pianiste, compositeur et enseignant, grand admirateur de Jean Sébastien Bach, ce dernier développe dès 1945 une nouvelle école où jazz rime avec spontanéité, prise de risque et créativité.
Lennie’s nous offre là une occasion unique de découvrir ou redécouvrir cette musique peu jouée qui a renouvelé le jazz des années cinquante, à travers des noms dont le plus connu est sans conteste Lee Konitz. Musique exigeante et savante, elle est avant tout une musique vivante, pleine de swing, qui accroche dès les premières notes et qui ne vous lâche plus. Les duos de sax font merveille dans ces mélodies qui se développent au creux d’une rythmique qui remue et donne envie de bouger !
Pari risqué, pari gagné, notamment grâce à l’enthousiasme qui se dégage de cette musique qui ravira tous les fans de jazz, d’hier, d’aujourd’hui… et de demain !

26/10/2024 – 20h30
L’Atelier du Neez à Jurançon
Tarifs
Plein : 25 €
Adhérent/Abonnés : 20 €
Réduit : 10 €

18/10/2024 – 4 saisons du Jazz – Tarnos (Salle M. Thorez) 20h30

Cette soirée rendra hommage à la mémoire de Sylvain Luc qui s’était produit plusieurs fois à Tarnos.
Gérard Luc, son frère, jouera quelques morceaux en 1ère partie de soirée avant de laisser la scène au quartet de Mathieu Chazarenc qui était un ami proche de Sylvain.

Gérard luc : Accordéon
Après avoir étudié l’accordéon auprès de Jean Baptiste Larrenduche, Gerard Luc monte à Paris chez Marcel Azzola et travailla auprès du grand Joë Rossi, d’André Astier et de Marcel lui-même.
Responsable d’orchestre à 23 ans, il fait danser toute la région Aquitaine depuis de nombreuses années, multipliant les galas, les grandes fêtes, les émissions de TV et de radio (sur France Bleu Plays Basque notamment), dont il anima une émission hebdomadaire en compagnie de Michèle Serie.
En parallèle, il se produit en concert sur de très nombreuses scène européennes. Il est également un pédagogue reconnu qui a formé de très nombreux élèves devenus pour certains professionnels.

Mathieu Chazarenc quartet – CANTO

Mathieu Chazarenc est né en 1977 à Agen. Après des études musicales en conservatoire, il décide de partir à New York pour un séjour de quelques mois. Il y fait la rencontre de musiciens tels que John Riley, Kenny Washington, etc.. avant de revenir au conservatoire de Paris où il obtiendra un premier prix à l’unanimité.
Matthieu Chazarenc collabore avec d’innombrables musiciens connus et reconnus. Batteur polyvalent, également « amoureux » de « chanson française », Matthieu Chazarenc a notamment joué avec Olivia Ruiz et Charles Aznavour. 
On le retrouve pour ce concert avec son projet CANTO qui propose un jazz coloré qui prend sa source dans son Sud-Ouest natal pour mettre le cap sur des horizons encore plus teintés de soleil et de chaleur, d’épices et de parfums. On y devine successivement le sud de l’Espagne, la Méditerranée, l’Orient et même les Caraïbes.

Matthieu Chazarenc : Batterie
Sylvain Gontard : Bugle
Christophe Wallemme : Contrebasse
Laurent Derache : Accordéon

Lieu : Salle Maurice Thorez
Renseignements / Réservations :05 59 64 34 45
Tarifs : Entrée générale 12€ / Réduit 9€ / Gratuit -12 ans

30/11/2024 – La batterie dans le Jazz, par GUILLAUME NOUAUX aux Rencontres PAU JAZZ

Guillaume Nouaux nous invite à plonger dans l’histoire captivante de la batterie et à découvrir son rôle fondamental dans le jazz. En tant que batteur de renom sur la scène internationale, Guillaume a marqué les plus grandes scènes et festivals de jazz à travers l’Europe et participé à des tournées mondiales. Avec une discographie impressionnante de plus d’une centaine d’albums, il est également un actif musicien de studio. Depuis le début de sa carrière, il a eu le privilège d’accompagner des géants de la musique et de collaborer avec des artistes légendaires tels que Chuck Berry, Donald Harrison, Steve Lacy, Harry Allen, Scott Hamilton, Red Holloway, Bob Wilber, Scott Robinson, Evan Christopher, Ken Peplowski, Victor Goines, Leroy Jones, Warren Vaché, Wycliffe Gordon, John Allred, Dan Barrett, Lucien Barbarin, Nicki Parrott, Howard Alden, Don Vappie, Cécile McLorin Salvant, David Linx, Didier Lockwood, Jason Marsalis, David Torkanowsky, Dado Moroni, Butch Thompson, et bien d’autres.

Reconnu pour son style innovant et respectueux des maîtres historiques, Guillaume Nouaux est également un chef d’orchestre prolifique et un leader accompli, récompensé par plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix de l’Académie du Jazz (en 2011 et 2020) et le Prix du Hot Club de France (en 2014, 2019, 2020 et 2023). Ses récents albums en tant que leader ont reçu des éloges de la presse internationale, allant de l’Europe aux États-Unis, en passant par la Russie, le Japon, et jusqu’en Australie. En plus de ses talents de musicien, Guillaume est un pédagogue réputé et auteur d’ouvrages de référence sur la batterie jazz.

Lors de cette conférence, Guillaume Nouaux dévoilera des objets rares de sa collection privée et proposera des démonstrations captivantes des techniques qui ont façonné l’évolution de la batterie. Vous découvrirez comment cet instrument est devenu un pilier incontournable de la musique au XXe siècle. Préparez-vous à une soirée enrichissante, rythmée par des explications passionnantes, des extraits musicaux et des performances en direct ! C’est une occasion unique pour les passionnés de musique et les curieux de tous horizons. Que vous soyez musicien ou simple amateur de musique, cette conférence vous plongera au cœur de l’histoire de la batterie jazz. Ne manquez pas cette soirée « Aux Rencontres Pau Jazz », à la fois conviviale et enrichissante !

En prime, Guillaume présentera son tout nouvel ouvrage, le premier qu’il consacre entièrement à ce sujet et qui s’adresse à tous les publics. Ce volumineux livre de 400 pages, à paraître en novembre 2024 aux éditions Frémeaux & Associés, promet déjà de devenir une référence incontournable pour les passionnés !

Samedi 30 Novembre à 20 heures 30
Aux RENCONTRES PAU JAZZ
6 chemin du Broc 64160 – MORLAAS
Entrée GRATUITE

« AYO » – 13 et 14 Septembre 2024 – JAZZ À PAU PLACE DU FOIRAIL

Le FOIRAIL

Vendredi 13 Septembre 2024 – 20 heures
Samedi 14 Septembre 2024 – 20 heures

AYO ( Guitare et voix)
Vincent VIDAL (Claviers)
Laurent VERNEREY (Basse)

Biographie

Ayo, dont le prénom signifie « joie » en yoruba, est une citoyenne du monde qui a réussi à inscrire chaque pas et éclat de mémoire de son parcours dans l’ADN de ses chansons. Elle enchaîne depuis plus de dix ans les succès folk-soul avec une précieuse touche de fraîcheur. Elle n’hésite pas non plus à quitter la scène pour venir chanter au milieu de son public.
Depuis ses débuts très remarqués, en 2006, avec l’album Joyful et l’entêtant hit Down on my knees, l’artiste folk soul enchaîne les succès avec une grande sincérité. En 2020 elle publie l’album Royal. On y entend aussi bien des compositions originales, pleines d’âme et de groove, que des reprises bien choisies. Depuis près de trois ans, la chanteuse vit à Tahiti, au bord de l’océan. Sur cette île de la Polynésie française entourée des vagues du Pacifique, elle a composé 13 nouveaux titres nés comme des lueurs qui ne tiennent pas compte des secondes, minutes et heures imprimées par les horloges:« Toutes ont pris forme de façon aléatoire, par un déclic soudain», explique-t-elle.
Les deux concerts palois sont les premiers d’une longue tournée qui présente son tout nouvel album et répertoire dont nous aurons donc la primeur !

VENTE DES BILLETS À l’.UNITÉ À partir du jeudi 22 août 2024 :
❖ Par Internet : https://eboutique.pau-pyrenees.com/
❖ Au guichet de l’Office de Tourisme
❖ À la borne du Foirail
❖ À la caisse du soir sur le lieu du concert
– Tarif plein: CAT A, 35 €
– Tarif réduit: 20 €
– Tarif Jeune*** : 10 €

Les Grands Noms du Jazz (18)

Charlie « Bird » Parker (1920/1955)

L’oiseau de feu du be-bop
En 1948 Charlie Parker avait choisi, pour des raisons mystérieuses, « Bird » comme surnom*. Saxophoniste alto, compositeur et chef d’orchestre, C.Parker est né à Kansas City. Ville très importante dans l’histoire du jazz, place forte du style swing dans les années 30. Tout jeune il travaille intensément son instrument. A 17 ans il débute sa carrière professionnelle dans sa ville natale. Mais… New-York l’attire. A 19 ans il s’y installe. Débuts difficiles: il travaille comme plongeur dans le restaurant où se produit le pianiste Art Tatum. Fasciné par le génie harmonique d’A.Tatum, il s’en inspirera pour faire évoluer sa future vision du jazz. Au début des années 1940 il commence à se faire remarquer comme soliste étonnant au sein de grands orchestres très populaires à New-York. Tournant décisif dans sa carrière, Parker participe au début des années 40, avec, entre autres, Dizzy Gillespie et Thelonious Monk, aux fameuses jam-sessions du « Minton’s », club mythique d’Harlem où le be-bop (le jazz moderne) va naître. Dans l’histoire du jazz l’apparition du be-bop est considérée  comme une « révolution ». Les be-boppers sont des « enfants » du jazz classique, ils ne renient pas les anciens… mais ils revendiquent une façon d’être différente et un nouveau langage. Ils sont réfractaires à une certaine « routine » propre aux orchestres swing. Pour eux, l’univers du jazz classique est trop simpliste, trop commercial.
Entre 1942 et 1944 une grève très suivie des studios d’enregistrements va avoir comme conséquence une « naissance » quasi secrète du be-bop. Seuls les jazzmen et auditeurs présents lors des jam-sessions du Minton’s ont su qu’il se passait quelque chose d’assez incroyable dans le petit monde du jazz… Aucun disque  n’en a témoigné… La grève des studios terminée, le be-bop se diffuse rapidement via de nombreux enregistrements. Les têtes d’affiche du nouveau style (comme Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, bien sûr… Bird) sont programmées dans moult concerts. Aux USA et dans le monde entier. Très vite C. Parker est reconnu comme un improvisateur original et extraordinaire. Il est très sollicité. Dès 1945 il est considéré comme un des (le?) plus grand improvisateur de l’histoire du jazz. Durant sa courte carrière (une quinzaine d’années…), il a mis toute sa virtuosité instrumentale au service d’une remarquable imagination rythmique, harmonique et mélodique en proposant une nouvelle sonorité pour le saxophone. Sonorité qui se différencie des nuances veloutées de ses prédécesseurs: mate, incisive, tranchante, ultra-puissante.
En concert il alternait prestations extraordinaires et… calamiteuses ! Car très vite ses addictions à l’héroïne et à l’alcool ont affecté gravement sa santé physique et psychique et ont perturbé sa carrière. Il était capable de se présenter parfois à ses concerts et à ses enregistrements dans un état désastreux… si du moins il parvenait à venir ! Mais cela ne l’a pas empêché, quand il se sentait bien, d’offrir des solos virtuoses et époustouflants…
Lors d’une tournée sur la côte ouest des USA fin 1945, il avait mis le feu à sa chambre d’hôtel et avait dû effectuer un séjour de 7 mois en psychiatrie à l’hôpital de Camarillo (il écrira un superbe thème dédié à ce séjour : « Relaxin at Camarillo » !). A la sortie de l’hôpital il se remet sur pied avec un superbe nouveau quintet dans lequel joue Miles Davis à la trompette. Miles Davis vénérait Parker et a enregistré avec lui quelques chefs- d’oeuvre du be-bop.
En 1948 un luxueux club de jazz new-yorkais est créé. Il lui est dédié : Le « Birdland ». Il y jouera peu car, souvent privé de sa carte professionnelle de travail pour ses addictions à l’héroïne, il n’est pas autorisé à s’y produire !
À Paris, salle Pleyel, en 1949 il a bluffé Boris Vian qui, rendant compte de la prestation de Bird écrit : « Il a l’œil vitreux comme un zombie, mais alors, ensuite, quel déluge ! On est soufflé, ahuri « .
Dans les années 50 son comportement instable et autodestructeur, le pousse plusieurs fois, à nouveau, à tenter de mettre fin à ses jours. Sa santé se dégrade fortement (ulcères, cirrhose…) mais il offre quand même, malheureusement de plus en plus rarement, quelques éclairs de son génie musical… Nouveau choc, qui n’améliore pas son état : sa fille Pree meurt toute jeune en 1954.
Le 9 mars 1955, totalement épuisé, Charlie Parker se rend, pour y être hébergé, à l’hôtel de grand luxe new-yorkais où vivait l’extravagante baronne anglaise Pannonica (dite « Nica ») de Koenigswarter, qui fut la mécène de nombreux musiciens de jazz moderne. C’est dans une chambre de cet hôtel que, trois jours plus tard, Parker décède en regardant une émission de télévision. Succombant, selon les constatations du médecin à des ulcères, une pneumonie et vraisemblablement aussi à une crise cardiaque. Dans l’ acte de décès le médecin aurait évalué l’âge du défunt à « environ 60 ans ». Parker en avait 35 !
En 1988 Clint Eastwood dans son film (de 2h40), «  Bird », consacré à la vie de Parker, nous montre tout cela. Quelques scènes évoquant ses « polydépendances » destructrices sont, à l’image de la vie de Parker, à la limite du soutenable.
* Plusieurs interprétations, fort différentes, ont été proposées par ses biographes…
Après sa mort, des admirateurs ont orné les murs de New York du graffiti « Bird lives » (Bird vit). Sa contribution à l’histoire du jazz est immense, et de nombreux jazzmen se réclament de son héritage.
Si Louis Armstrong a codifié, l’art de l’improvisation Charlie Parker, l’a enrichi.
Selmer la prestigieuse fabrique française de saxophones a dédié un modèle haut de gamme à Parker.

Pierre-Henri Ardonceau