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20/04/2024 – Jean Pierre DEROUARD Quartet Aux Rencontres PAU JAZZ

Jean Pierre DEROUARD (Trompette – Batterie)
Arnaud LABASTIE (Piano)
David SALESSE (Contrebasse)
Antoine GASTINEL (Batterie)

Jean Pierre DEROUARD

D’origine américaine et vietnamienne Jean Pierre DEROUARD né en 1970 au Vietnam arrive en France en 1971 et dès son plus jeune âge, il a un sens développé pour la musique et notamment le JAZZ.
Très jeune, il démarre par le tambour, la batterie et les percussions classiques, ce qui lui permis d’avoir plusieurs expériences musicales du trio au Big Band en passant par l’orchestre symphonique.
En 1997, il devient le batteur attitré du trio Philippe DUCHEMIN pendant quatre années. Parcourant l’Europe et le monde (FRANCE, BELGIQUE, AFRIQUE, SUISSE, ITALIE , HONGRIE, ANGLETERRE, ROUMANIE, MANILLE, ALLEMAGNE, CHINE, SUEDE, JAPON etc.…), cela ne l’empêche pas de jouer dans différentes formations pour le plaisir d’allier son talent à des noms prestigieux: Dany Doriz , Philippe Duchemin, Claude Bolling big band, Marc Fosset, Alain Mayeras, Pierre Boussaguet, Pete Allen,Chuck Green,Benny Bailley,Phil Harper , Gianni Basso , Ronald Baker, Daniel Huck,Olivier Leveau , Scott Hamilton, Duffy Jackson (ex batteur de BASIE) Yan HARRINGTON, Mandy Gains, Lynda Hoptkins ,Marielle Dechaume , Red Holloway, Rhoda SCOTT, Mark Braud, Topsy Chapman (vue récament dans le film  » 12 années d’esclavage » , Harry Allen , Nicole Rochelle etc…
Il a été remarqué aussi en Espagne par le grand pianiste catalan, Ignasi Terraza, avec lequel il tourne très régulièrement dans toute l’Espagne et également remarqué par la Barcelona jazz orcquestra ( big band de Barcelone) et aussi Tony Sola.
En avril 2006, MANU DIBANGO fait appelle à Jean Pierre DEROUARD, pour l’enregistrement d’un cd en hommage à Sidney BECHET, enregistrement au studio DAVOUT à PARIS. Puis l’engage pour une série de concerts.
Trompettiste autodidacte, Jean pierre DEROUARD, a formé un 4te, un 5te, un 6te et un octet , rendant hommage à un de ses maîtres : LOUIS ARMSTRONG, et a déjà enregistré depuis 2001, plusieurs CD, sous son nom, hommage à LOUIS ARMSTRONG .( voir discographie )
En parallèle il a monté en septembre 2005 son propre big band en tant que batteur, chanteur, trompettiste et show man. Et en 2008 il monte aussi son propre trio en tant que batteur. JEAN PIERRE DEROUARD est considéré par différentes presses spécialisées, comme l’un des meilleurs batteurs swing de sa génération.
Il a également pris quelques cours avec les batteurs JEFF HAMILTON (batteur de DIANA KRALL, et aussi DUFFY JACKSON (ex batteur de HAMPTON ET BASIE). Jean pierre DEROUARD à joué et enregistré un disque avec le trompettiste Nicholas PAYTHON . En 2007, il a joué avec BRAD LEALY (ancien saxophoniste de Harry Connick junior et du big band de BASIE , puis il a fait une tournée en Espagne avec LOU DONALDSON (disciple de CHARLIE PARKER)
En 2008 il joue avec le légendaire et ancien saxophoniste de ART BLAKEY, BENNY GOLSON, il enregistre et joue aussi avec JESSE DAVIS. Egalement il se produit au festival de jazz de SAN SEBASTIEN , avec l’un des anciens saxophonistes de l’orchestre de COUNT BASIE , Frank WESS.En 2008, il remonte son big band, avec cette fois ci un guitariste américain en plus, dans la ligné de Freddy GREEN, pour un répertoire essentiellement basé de thèmes joués par le grand orchestre de Count BASIE.De 2007 à 2014 , il a joué également avec la chanteuse CHINA Moses (fille de Dee Dee Bridgewater) le pianiste RAPHAEL LEMONNIER et le contrebassiste FABIEN MARCOZ , pour les 2 projets « This One’s For Dinah » et « Crazy Blues » , cds sorties sous les fabuleux labels BLUE NOTE et UNIVERSAL MUSIC , avec lequel il a parcouru , la France et l’europe et le monde .

Plus récemment , il a joué au théatre national de Bayonne et à Limoux festival de cuivres , avec le BJO ( la BARCELONA JAZZ ORCHESTRA ) big band dans lequel JP Derouard a réintégré sa place de batteur , avec comme invité le diciple de Dizzy Gillespie , le grand trompettiste JOHN FADIS
Jean Pierre DEROUARD , est considéré d’aprés la press spécialisée , comme l’un des meilleurs batteurs de jazz , de jazz swing de sa génération .
Il joue et à joué récemment , avec Tricia EVY , Anthony STRONG ,Lucienne RENAUDIN VARY ( avec le trio de Philippe DUCHEMIN ), et Leslie LEWIS chanteuse et la chanteuse de la nouvelle orleans : Meschiya Lake-Härm .A JOUÉ , aussi le pianiste roumain Marian Petrescu, et le Célèbre tromboniste de la Nouvelle Orléans : Lucien Barbarin , La Chanteuse et choriste de Yannick NOAH  » entre autre « : Faby Médina .Récemment (2020 – 2021) il joue et avec Philippe Martel et Kristin Marion, Harry Allen, Champian Fulton, Christophe Levan, Hervé Méschinet, Anne Ducros, Georgios Antoniou, Paola Vera, Charlie Dreams.Plus récemment , il a joué au théatre national de Bayonne et à Limoux festival de cuivres , avec le BJO ( la BARCELONA JAZZ ORCHESTRA ) big band dans lequel JP Derouard a réintégré sa place de batteur , avec comme invité le diciple de Dizzy Gillespie , le grand trompettiste JOHN FADIS
Jean Pierre DEROUARD , est considéré d’aprés la press spécialisée , comme l’un des meilleurs batteurs de jazz , de jazz swing de sa génération .
Il joue et à joué récemment , avec Tricia EVY , Anthony STRONG ,Lucienne RENAUDIN VARY ( avec le trio de Philippe DUCHEMIN ), et Leslie LEWIS chanteuse et la chanteuse de la nouvelle orleans : Meschiya Lake-Härm .A JOUÉ , aussi le pianiste roumain Marian Petrescu, et le Célèbre tromboniste de la Nouvelle Orléans : Lucien Barbarin , La Chanteuse et choriste de Yannick NOAH  » entre autre « : Faby Médina .

Récemment (2020 – 2021) il joue et avec Philippe Martel et Kristin Marion, Harry Allen, Champian Fulton, Christophe Levan, Hervé Méschinet, Anne Ducros, Georgios Antoniou, Paola Vera, Charlie Dreams.

Arnaud LABASTIE

Après une solide formation classique, il découvre le jazz et s’y plonge. L’immersion est totale ! Pianiste et organiste, sa belle technique s’allie à un formidable sens du swing et à une rare capacité de construction de l’improvisation qui va crescendo et fascine. Ses sources : Oscar Peterson, Monty Alexander pour le piano, Wild Bill Davis et Jimmy McGriff pour l’orgue. Pédagogue, il est directeur de l’Ecole Municipale de Musique de Tarnos.

David SALESSE

Présent sur la scène Jazz française depuis 1994, David Salesse s’est formé aux cotés des grands maitres du jazz lors de nombreux stages (Lee Konitz, Bergonzi, Marc Johnson, Kenny Werner…) et a peaufiné sa technique instrumentale auprès de Gildas Boclé et Pierre Boussaguet.
Inspiré par les contrebassistes qui ont marqués l’histoire du Jazz (Ray Brown, Paul Chambers, Sam Jones…), David Salesse s’évertue à développer une ligne de basse solide, d’une grande clarté harmonique et rythmique.
Aujourd’hui, il continue à s’investir dans le groupe de Ronald Baker tout en participant à des projets rendant hommage aux « légendes du Jazz » (hommage à Louis Armstrong, Gene Harris et Basie avec Jean Pierre Derouard, Oscar Peterson avec Philippe Duchemin, Dinah Washington avec China Moses et Raphael Lemonnier).

Antoine GASTINEL

Professeur de percussions au conservatoire à rayonnement régional Maurice Ravel de Bayonne-Côte Basque, il est le batteur incontournable du Sud de l’Aquitaine. Il sait mettre son impressionnante technique au service du swing dans l’accompagnement comme dans les solos. Son jeu reste toujours empreint de sa large culture de l’histoire du jazz et d’une profonde admiration des Maîtres : Jo Jones, Sidney Catlett, Sonny Payne, Buddy Rich, Art Blakey, Anthony Williams…

MONTY ALEXANDER

Le 6 juin 1944, Bernard Law Montgomery débarque en Normandie. Le même jour, de l’autre côté de l’océan, en Jamaïque, Mme Alexander donne naissance à un petit garçon qu’elle prénomme Bernard Montgomery en hommage au général libérateur.
Dès 4 ans, il joue déjà à l’oreille pour son entourage de Kingston. A 6 ans, il débute les cours de piano classique mais le solfège, ce n’est pas pour lui et il raccroche très vite ! Il continue d’absorber comme éponge tout ce qu’il entend dont beaucoup de stars américaines. En 1953, il va voir Nat Cole et Louis Armstrong sur la scène du Carib Theater. A 14 ans, suivant les conseils de son mentor Wynton Kelly, il commence à jouer dans les clubs de Kingston. « Je me suis mis à jouer avec d’autres musiciens et à comprendre ce que le jazz veut dire, c’est-à-dire une sorte de conversation entre musiciens » a-t-il déclaré à jazzmania.be
Vers 16 ans, il devient le leader du groupe Monty and the Cyclones. A cette époque, il est aussi pianiste d’accompagnement pour diverses formations et enregistre chez Federal Records, Treasure Isle et surtout au Studio One où il assiste à la naissance du ska. En particulier, il joue pour l’un des pères fondateurs du ska, Ernest Ranglin, dans le groupe Clue J and the Blues Blasters, qui deviendra les Skatalites, le backing band du Studio One, où débutera Bob Marley avec The Wailers…
En 1961, Monty Alexander émigre avec ses parents aux Etats-Unis. Alors qu’il joue dans un club de Las Vegas, il est repéré par Jilly Rizzo, le patron du célèbre Jilly’s Saloon à New York, venu boire un verre en compagnie de… Franck Sinatra ! Direction la Grande Pomme où il accompagne Sinatra (à des matchs de boxe aussi) et joue très vite avec les plus grands au Jilly’s mais aussi au Minton’s et au Club Playboy : Dizzy Gillespie, Clark Terry, Sonny Rollins, Count Basie, Miles Davis (qui lui griffonne son numéro sur une boîte d’allumettes). Il se lie d’amitié avec le vibraphoniste Milt Jackson et le contrebassiste Ray Brown (dans la salle, il se propose spontanément de remplacer son pianiste ivre et c’est le coup de foudre).
En 1964, à 20 ans, il sort son premier album : Alexander The Great chez Pacific Jazz.
On le compare au pianiste canadien Oscar Peterson, dont il partage le jeu vif et brillant. C’est ce dernier qui va le recommander et signer chez le label MPS qui fera définitivement décoller sa carrière à partir de 1971. Monty Alexander participe à l’œuvre tardive de Milt Jackson : Here comes the Sun (1971), We’ve only just begun (1972), Perception (1974).
En parallèle, il sort avec son compatriote Ernest Ranglin : Rass ! (1974), Cobilimbo (1978), Monty Alexander & Ernest Ranglin (1981)
Il adopte le format trio à la même période. En 1976, il monte pour la première fois au festival de Montreux avec John Clayton et Jeff Hamilton pour un concert qui a à jamais marqué les esprits. Il sera ensuite invité plus de 23 fois ! Puis vient son trio Triple Treat avec Ray Brown et Herb Ellis, actifs jusque dans les années 2000 !
En parallèle, il va multiplier les collaborations avec les plus grands de Quincy Jones à Herbie Hancock… En 1987, il participe à la bande son oscarisée du film Bird, hommage à Charlie « Yardbird » Parker. En 1991, il assure la direction artistique de Nathalie Cole dans un album hommage à Cole père, sept fois lauréat aux Grammy Awards. En 1995, il collabore avec Barbara Hendriks sur A Tribute to Duke Ellington.
En 1978, il associe Othello Molineaux, joueur de steel drum, percussion de Trinité et Tobago,  à son trio. « Aux USA, de temps en temps, je me souvenais d’un rythme de la Jamaïque et je demandais aux musiciens de jouer aussi mais souvent ils n’avaient pas ça dans le sent, a-t-il confié à jazzmania.be. La musique de la Jamaïque est vraiment arrivée plus tard car au début je cherchais surtout à assimiler la musique de New-York, à coller à la musique de mes partenaires ».
Il continue ainsi de brasser toujours un peu plus la musique jamaïcaine jusqu’à parfois former de véritables formations reggae avec les albums Jamboree (1994), Yard Movement (1996), Stir it up (reprises de Bob Marley, 1999), Monty Alexander meets Sly and Robbie (2000), Goin’Yard (2001), Rock steady (il remet le couvert avec Ernest Ranglin en 2004), Concrete Jungle (second hommage à Bob Marley en 2006). La plus belle des synthèses de ses multiples identités est peut-être Harlem Kingston Express : Live, nommé aux Grammy Awards en 2011. Ou Rastamonk vibrations (2019) hommage à Thelonius Monk qui a fait le voyage inverse en fréquentant les immigrants jamaïcains dans le quartier de San Juan à New-York.
Monty Alexander aime à rappeler que la devise de la Jamaïque est « E pluribus unm » (de plusieurs, un seul peuple) ; une devise que l’on pourrait aussi appliquer au peuple du Jazz non ?!

Nouvel album : D-Day

L’Album-Day est le fruit d’amitiés croisées t de connivences artistiques entre Monty Alexander et les labels et tourneurs français PeeWee ! et VO Music.
Enregistré principalement au Studio Sextan en octobre 2023, D-Day rassemble la quintessence de deux séances fleuves. On y entend un Monty Alexander plus introspectif qu’à l’habitude, sûr du temps à prendre pour atteindre la note juste, celle qui arrive seulement avec le sentiment de l’assurance.
Avec les jeunes et brillants Luke Sellick et Jason Brown, sa rythmique actuelle, il trouve des partenaires à l’unisson de ses disgressions harmoniques et rythmiques, en fusion totale, et toujours transpercés par le beat entêtant du reggae et le balancement contagieux du swing.

NUIT ANDALOUSE : CHANO DOMINGUEZ & ANTONIO LIZANA 5TET – 9 et 10 février 2024 à 20h

NUIT ANDALOUSE : CHANO DOMINGUEZ &
ANTONIO LIZANA 5TET
Vendredi 9 février 2024 à 20h

Samedi 10 février 2024 – 20 heures
Antonio Lizana (chant/ saxophones)
Daniel Garcia Diego (piano/ claviers/ choeurs)
Jesus Caparros (basse électrique/ choeurs)
Shayan Fathi (batterie)
El Mawi (daRse flamenco, choeurs)
Chano Dominguez (piano)

Navigant entre New York et son Andalousie natale, Antonio Lizana est devenu en quelques années l’un des représentants les plus célèbres du jazz flamenco . Saxophoniste, chanteur et auteur compositeur, il réinvente la tradition en mêlant jazz de haut vol, chant incarné et rythmes ibériques. Ses collaborations avec Arturo O’Farrill et Alejandro Sanz lui ont valu deux Latin Grammy Awards. Déployant autant de passion que de précision, le célèbre pianiste de jazz espagnol Chano Dominguez est un maestro incontournable du flamenco-jazz. Chano s’amuse en virtuose avec Tito Puente, joue avec Herbie Hancock à La Havane, détricote le rythme avec le batteur Jack DeJohnette, partage l’affiche du Lincoln Center de New York avec Wynton Marsalis qui dira même de lui qu’« il est un des dix meilleurs musiciens du monde»…

Billetterie en ligne :
billetterie@tourismepau.fr

Tarif plein : 30 €
Strapontin : 15 €
Tarif réduit* : 15 € pour demandeurs d’emploi, personnes non imposables, bénéficiaires des minima sociaux (RSA, ASS, AI, AAH, ASI), pour les élèves du département Jazz du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pau. Sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif.
Tarif jeune** : 8 € pour les moins de 26 ans et les accompagnants de groupe, pour les classes d’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) hors parcours « Trajectoire ». Paiement par le biais du Pass Culture accepté. Sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif. Carte Hello Pau acceptée.

Si vous ne pouvez pas pas vous rendre au concert, cédez votre place en la proposant (à la vente ou pas) entre particuliers.
Recherchez si quelqu’un empêché propose son billet

Une fois votre place cédée, veuillez vous désinscrire de la bourse d’échanges en cliquant ici

10/02/2024 – JAZZ ET FLAMENCO -11h – Médiathèque André Labarrère – PAU

Dans le cadre de la deuxième saison Internationale de Jazz de Pau, le service culturel de la Ville de Pau en partenariat avec la Médiathèque André Labarrère propose des conférences en lien avec la programmation.
A l’occasion des concerts « Nuit Andalouse » donnés les vendredi 9 et samedi 10 février une vidéo-conférence intitulée :

JAZZ ET FLAMENCO
par Pierre-Henri Ardonceau, Membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine sera présentée à l’auditorium de la Médiathèque André Labarrère, le Samedi 10 février à 11 heures (entrée libre)

Le 27/01/2024 – MT4

Ce quartet MT4 aura captivé un public nombreux grâce à la virtuosité et à la créativité des talentueux musiciens.
– Le pianiste Marc Tambourindeguy a brillé par ses compositions exceptionnelles, démontrant son habileté et sa maîtrise incontestable de l’instrument. Sa performance a apporté au concert une dose de virtuosité et une ambiance captivante.
– Le saxophoniste Antoine Perrut a été une véritable révélation, alternant entre le ténor et le soprano avec une aisance remarquable. Son jeu expressif et passionné a ajouté une dimension unique à chaque morceau, captivant l’audience par sa présence scénique impressionnante.
Pascal Segala, aussi habile à la batterie qu’à la guitare, a livré une prestation remarquable, démontrant une rigueur et une finesse exceptionnelles. Sa polyvalence et son talent ont enrichi la performance du quartet, offrant des moments de pure magie musicale.
– La contrebasse, assurée par Laurent Chavoit, a parfaitement complété l’ensemble avec des lignes de basse superbement construites et des chorus de grande qualité. Sa contribution a consolidé le fond sonore du quartet, créant une base solide pour l’exploration musicale.

Le concert a offert une palette complète d’émotions, allant du swing à la tendresse. Le public s’est montré extrêmement réceptif, captivé par la qualité exceptionnelle de ce quartet. L’écoute attentive et les applaudissements chaleureux témoignent du succès incontestable de cette soirée mémorable. MT4 a su créer une atmosphère magique, laissant une empreinte durable dans le cœur des amateurs de jazz présents ce soir-là.

LES GRANDS NOMS DU JAZZ (9)

Benny Goodman (1909/1986)

Le jazz au Carnegie Hall de New York !
Fils de modestes immigrants juifs de l’Empire Russe, Benny Goodman, neuvième enfant d’une fratrie de 12, naît dans le ghetto de Chicago en 1909. Il apprend tout jeune la technique de la clarinette avec l’orchestre d’une synagogue. Surdoué, il devient professionnel à 15 ans et participe activement à l’effervescente vie musicale de Chicago dans les années 20. Il joue beaucoup, déjà, dans les cabarets, les studios d’enregistrement et sur les bateaux qui sillonnent les Grands Lacs. À 20 ans, il s’installe à New York et y fonde, 5 ans plus tard, son premier grand orchestre.

La folie du swing

Dans les années 30 le jazz « swing » triomphe aux USA. C’est la « swing craze » : la folie du swing. Le jazz est « partout » : bals, clubs, concerts, bandes-son de films à succès, enregistrements de 78 tours et… émissions de radio très écoutées sur tout le territoire américain. Goodman est omniprésent sur tous ces créneaux. En 1935 il se voit confier à la N.B.C., station de radio très réputée, l’émission la plus populaire du samedi soir : « Let’s Dance ».
Ses succès multiformes reflètent à la fois l’attractivité de son exceptionnelle virtuosité à la clarinette, la naissance d’un nouveau style spectaculaire très dansant de grand orchestre et l’amorce de la reconnaissance, du jazz comme musique « sérieuse » par les élites blanches.
Goodman sait s’entourer. Étonnant « dénicheur » de talents il s’assure de la collaboration des meilleurs arrangeurs de l’époque et recrute les solistes les plus talentueux de la scène jazz des années 30. Pas seulement pour son big band mais aussi pour ses petites formations (trio, quartet, quintet, sextet) qui triomphent dans les concerts et les enregistrements. Comme Lionel Hampton, génie du vibraphone jazz et Gene Krupa l’impressionnant virtuose de la batterie. Hampton est noir, Krupa blanc. Ce qui amène à évoquer une autre facette remarquable de la personnalité de B. Goodman. Ses fortes convictions antiracistes le conduisent à délibérément militer contre la ségrégation raciale, encore omniprésente à cette époque, en créant des groupes mixtes. Comme dans son superbe quartet composé de deux Afro-Américains (Hampton au vibra et Teddy Wilson au piano) et deux Blancs (Goodman lui-même à la clarinette et Gene Krupa à la batterie). Si un mec me dit « Qu’est-ce que tu fous avec ces négros ? Je lui fous mon poing dans la gueule… » a-t-il déclaré dans une interview.

Un concert historique

Goodman obtient la consécration absolue en étant programmé, le 16 janvier 1938, dans le temple de la musique classique qu’est le Carnegie Hall, siège historique de l’Orchestre Philharmonique de New York, institutionnellement dédié aux concerts élitistes new-yorkais. La bonne société new-yorkaise qui jusqu’ici considérait le jazz comme un plaisir de « bas étage » (le jazz est encore souvent perçu à l’époque chez les conservateurs comme la « musique du diable ») découvre avec stupeur et plaisir que le jazz peut, en smoking et nœud papillon, se transformer en divertissement de « bon ton ».
L’immense salle (2 670 places) est pleine à craquer… Le grand orchestre de Goodman est composé d’une trentaine de stars du jazz de l’époque dont des membres éminents des groupes de Count Basie et Duke Ellington. Les 2 heures 30 du concert sont diffusées à la radio en direct. Ce concert historique se termine par une version flamboyante et mythique de plus de 12 minutes du thème très dansant « Sing Sing Sing » (composé par Louis Prima). Triomphe médiatique.
Dans la foulée, les médias américains sacrent Benny Goodman « King of Swing ». L’enthousiasme du public et des journalistes contraste avec les réserves que des jazz-critics – notamment français – n’ont cessé depuis d’exprimer. De nombreux musicologues et historiens du jazz considèrent en effet que d’autres grands jazzmen à l’époque « swinguaient » plus et mieux que lui… Certains « racistes à rebours », avec une vision « génétique » du jazz, comme Hugues Panassié en France, affirmèrent même, en le prenant comme exemple, que les Blancs ne pouvaient pas swinguer !

Oublions ce débat car il est incontestable que dans l’histoire du jazz, Benny Goodman fut un important soliste à la clarinette mais aussi un chef d’orchestre charismatique.

Plusieurs millions d’exemplaires !

Pour de complexes raisons techniques et juridiques le concert du Carnegie Hall de 1938 n’a été publié en microsillon que beaucoup plus tard. Il s’est vendu depuis à plusieurs millions d’exemplaires !
B. Goodman a joué dans quelques films à succès et Hollywood lui a consacré un « biopic » en 1956.
Il interprétait aussi à très haut niveau des œuvres de musique classique et de prestigieux compositeurs comme Béla Bartok ont écrit pour lui.
Dans les années 60 il a été nommé Ambassadeur du Jazz Américain par le gouvernement US. Étonnant… À ce titre, il s’est produit, avec succès, en URSS en pleine guerre froide, alors que ce pays à l’époque fustigeait le jazz !

Pierre-Henri Ardonceau

Les Grands Noms du Jazz (8)

CAB CALLOWAY (1907/1994)

Cab Calloway (1907/1994)
« Mr. Hi. De. Ho. »
Sorti en 1980, « Les Blues Brothers » est un film culte pour les amoureux du rhythm and blues, de la soul music, du blues et du jazz. Le disque de la bande originale de ce long métrage s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires en France! Au générique, de très grands noms : James Brown, Aretha Franklin, Ray Charles, John Lee Hooker et… Cab Calloway !
Au début des années 80 Cab Calloway a 73 ans et il n’est alors pas connu du grand public.
Mais la longue séquence où il interprète son tube « Minnie the Moocher », dans une grande salle de concert emplie de jeunes gens surexcités, a marqué, durablement, pas seulement les millions de spectateurs présents dans les salles obscures mais aussi les très nombreux fans qui l’ont vu ou revu lors de multiples diffusions TV et séances de joyeux visionnages du DVD avec amis et…famille. Ce film est consensuel et trans-générationnel…
Le refrain de Minnie The Moocher est « scatté » (chanté en onomatopées). La surprenante formule « Hi De Ho » (prononcée: « aïe-di-oh » !), répétée moult fois, est reprise en choeur avec enthousiasme, dans un énorme éclat de rire par le public…
Aux USA, en 1931 la popularité de « Minnie The Moocher » créée et chantée par Cab Calloway était telle, que son interprète fut surnommé : « The Hi-De-Ho Man » !
La participation de Cab Calloway aux « Blues Brothers » marque le début d’une renaissance… Qui va se prolonger ensuite pendant une bonne dizaine d’années. Il chanta et dansa sur scène jusqu’à plus de 80 ans…
La carrière de Calloway a connu des hauts et des bas…
Dans les années 30 il est ultra populaire. C’est l’époque du jazz « classique », celle de l’ère du swing (la « swing era » comme disent les érudits, pour faire chic…). En Amérique du Nord ce jazz « facile » et dansant est alors « partout » : concerts (aussi bien en clubs que dans des salles immenses), émissions de radio, bals, opérettes de Broadway, films… Le jazz est incontestablement la « bande son » de cette période.
Tout jeune Cab Calloway n’aime pas l’école… La rue est son royaume. Il joue, un peu, en dilettante, de la batterie. Sa soeur ainée Blanche Calloway, qu’il admire, est fort connue dès 1921. Elle joue dans des comédies musicales où tous les protagonistes sont afro-américains. Il la supplie de lui trouver un petit rôle… Il accepte même pour cela de suivre quelques cours de chants… Il a à peine 15 ans lorsqu’elle réussit à le faire recruter. Bingo… Fasciné par le monde du spectacle il persiste et signe. Il se « fabrique » très vite un personnage assez incroyable de chanteur et danseur excentrique. Tout jeune on le trouve dans les « batailles » de grands orchestres dans les prestigieux cabarets d’Harlem. A 21 ans il est embauché au fameux Cotton Club avec un « big band » qu’il vient juste de créer… En remplacement de Duke Ellington parti en tournée ! Il se trouve ainsi mêlé à de sombres batailles entre les gangsters propriétaires de ces clubs harlemites. Ses biographes racontent que cela ne lui déplait pas… Flambeur, joueur impénitent (dés, courses, poker), grand séducteur se posant même parfois en « protecteur » (!) de belles jeunes femmes.
Pendant toutes les années 30, avec son grand orchestre, il « règne » sur Harlem. Mais pas que ! Tournées triomphales aux USA et en Europe, ventes énormes de 78 tours, vedette de courts métrages et de films hollywoodiens à succès. Il collectionne les « tubes ». La presse people de l’époque le met souvent en une…
La clientèle uniquement blanche (ségrégation oblige) et riche des clubs chics d’Harlem adore s’encanailler en l’écoutant pratiquer le « jive », l’argot branché des afro-américains, plein de sous-entendus sexuels… Il fume de l’herbe et sniffe de la coke. Dans un court métrage il le montre même explicitement…
Il popularise le « zoot suit ». Une tenue vestimentaire extravagante que portent tous les branchés de l’époque. Veste descendant largement en dessous des genoux, pantalon large mais resserré au niveau des chevilles, chaine à la ceinture… En France pendant l’occupation les zazous qui adoraient Calloway et le jazz imitèrent ses tenues vestimentaires.
Puis… vint le déclin. Dettes de jeu, problèmes économiques pour gérer un grand orchestre, naissance du jazz moderne… Il se retrouve au creux de la vague… Il est même obligé un temps de se produire « en attraction » pendant les spectacles des basketteurs des Harlem Globe Trotters. Une comédie musicale de Gershwin le remet en scène quelques temps… Mais le temps de la gloire semble passé… Jusqu’à la sortie des « Blues Brothers » et au retour des succès mondiaux pratiquement jusqu’à la fin de sa vie…

Pierre-Henri Ardonceau

Séquence culte du film les Blues Brothers

27/01/2024 Journée Big Band à Tarnos

Samedi 27 janvier à 20h30 Salle Maurice Thorez à Tarnos 
4 saisons du jazz

« Journée big-band »

1ère partie : Big-band cote sud
Le Big Band Côte Sud est une formation de Jazz, composée d’une vingtaine de musiciens de la région Aquitaine, qui a été créée en 1983.

Son but premier est de promouvoir la musique partout où il se produit, en interprétant les arrangements des grands standards du Jazz écrits par les plus célèbres compositeurs tels Count Basie, Duke Ellington, Glenn Miller, Woody Herman, Quincy Jones… 
 La formation est dirigée par Pascal Drapeau, trompettiste et arrangeur de grand talent, qui proposera pour ce concert des arrangements du grand Quincy Jones.

2ème partie : Orchid Big-band
L’Orchid est un grand ensemble moderne, qui puise à la source des big bands de jazz de la grande époque mais aussi de la musique savante européenne, des musiques du monde et même de ses homologues américains (Maria Schneider, Kenny Wheeler), jusqu’à la musique d’aujourd’hui. Cette formation jeune et paritaire rassemble 19 musicien·ne·s passionné·e·s par le jeu en groupe et la musique originale. Portée par l’enthousiasme de ses membres, elle déploie une énergie rare en concert, de paysages oniriques en tuttis enfiévrés.

Lieu : Salle Maurice Thorez
Renseignements / Réservations :05 59 64 34 45
Tarifs : Entrée générale 12€ / Réduit 9€ / Gratuit -12 ans

A noter également un concert gratuit du big-band de l’école municipale à 11h le samedi 27 janvier dans le hall de l’hotel de ville.

LES GRANDS NOMS DU JAZZ (7)

FATS WALLER (1904/1943)

Fats Waller (1904/1943)
Le jazz joyeux

Thomas Wright Waller, dit « Fats », pianiste virtuose, organiste et vocaliste hilarant, est l’une des figures les plus insolites et influentes du monde du jazz.
Grand (1,90 m) et massif, il pesait selon ses biographes plus de 130 kilos. D’où le surnom de « Fats »…
Il est mort, célèbre et populaire, à 39 ans. En pleine gloire.
Son histoire est étonnante à plus d’un titre.
Sa famille vit à Harlem. Tout jeune il joue de l’harmonium et de l’orgue dans l’église de son père qui est pasteur. Les oeuvres de Bach, qu’il interprète « à l’oreille », le fascinent. A 14 ans, il gagne un important concours de jeunes talents, ce qui lui procure ses premiers engagements professionnels. A 15 ans il est recruté comme pianiste et organiste pour accompagner les films muets. Le cinéma n’est pas encore parlant, il ne le deviendra qu’en 1927.
Puis, très vite, Fats joue et chante dans différents petits clubs de jazz de Harlem.
Avant la seconde guerre mondiale, le quartier new-yorkais de Harlem, est un des hauts lieux de la culture afro-américaine. Le jazz y est omniprésent : dancings, théâtres, cabarets…
Après le travail (« after work »), les musiciens new-yorkais se réunissent et jouent, pour le plaisir, jusqu’à l’aube, dans leurs appartements d’Harlem. Dans ces soirées privées Fats Waller se distingue par son jeu de piano, virtuose et original. Mais aussi par sa manière de chanter, joyeuse et exubérante. Le « buzz » fonctionne à plein régime et… il devient alors très populaire: enregistrements de 78 tours, création de petits orchestres engagés dans des clubs prestigieux, tournées en Europe et aux USA…
Ces petits orchestres de jazz d’alors sont dénommés « combos ». Ils se différencient nettement, à de nombreux points de vue, des grands orchestres, ce sont des petites formations. Cinq ou six musiciens au maximum, versus les 15 ou 20 instrumentistes des big bands !
Au piano Fats Waller pratique le « stride ». Style pianistique en rupture avec le ragtime. Très mécanique le ragtime ne swingue pas. Le stride, oui. Cette approche du clavier tout en souplesse et balancement donne envie de danser et de claquer des doigts… Caractéristiques essentielles du jazz de l’ère du swing.
Le stride de F.Waller est élégant, sophistiqué. Il utilise toute l’étendue, toutes les ressources du clavier. Main gauche puissante, bondissante et main droite toute en légèreté dans les aigus. Soliste imaginatif et généreux.
Fats s’était composé un sacré personnage: chapeau melon incliné de travers, gilet rouge, fines moustaches, oeillades égrillardes, cigarette aux lèvres et bouteille de gin à proximité… Chanteur il métamorphose les rengaines à la mode dans un style gouailleur et facétieux. Il roucoule, claque la langue…
Le grand public adore ses pitreries.
Amuseur certes mais aussi musicien exceptionnel.
Fats a composé près de 400 thèmes et enregistré plus de 700 morceaux ! Certains sont devenus des standards dans l’univers du jazz comme, entre autres, Black and Blue, Honeysuckle Rose ou Jitterburg Waltz (avec ce morceau il est le premier jazzman à avoir fait « swinguer » une valse…).
Il a mis en musique et en paroles le « jive », l’argot très « chaud » d’Harlem. Quelques musicologues pensent même qu’il a préfiguré le rap des années 70 !
Au début des années 40 sa popularité va être enrichie par sa participation aux tournages de nombreux « soundies ». Les soundies sont les ancêtres des scopitones et des clips vidéos. Courts métrages de quelques minutes, réalisés avec peu de moyens, ils mettent en scène un thème musical ou une chanson. Les soundies étaient diffusés avec succès principalement dans des bars et restaurants. On peut visionner sur internet quelques soundies étonnants et drôles de F.Waller. Son aisance sur l’écran a amené les producteurs d’Hollywood à lui proposer de tourner dans des longs métrages à gros budget. Comme dans le chef d’oeuvre « Stormy Wheater » de 1943, où tous les acteurs et musiciens sont afro-américains. Caractéristique exceptionnelle pour une époque où les grands studios hollywoodiens étaient ségrégationnistes.
Ses deux interventions dans ce film sont superbes.
Destin tragique d’un joyeux drille talentueux, quelques mois à peine après la fin du tournage de Stormy Wheater, Fats Waller meurt d’une pneumonie dans le wagon-lit du train qui le ramenait, très malade et affaibli par son alcoolisme chronique, de la côte ouest des USA.
Une foule immense  assiste à son enterrement à New-York.
Un grand nom du jazz, incontestablement, venait de disparaître. A 39 ans.

Pierre-Henri Ardonceau

Quelques vidéos emblématiques de Fats Waller

Your feets are too big (Original Soundie)

version colorisée !!!

Ain´t Misbehavin´ (1943) Tiré du film Stormy Wheater

Honeysuckle Rose (Original Soundie)

This Joint Is Jumpin’ (194) … une « rent party » à Harlem…

I‘ve Got My Fingers Crossed