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LES GRANDS NOMS DU JAZZ (20)

CLAP DE FIN  » Quelques grands Oubliés »

Les jazzfans s’adonnent souvent au « name dropping , se délectant à cet étonnant exercice de « lâchers de noms »!
Vingt chroniques « Les grands noms du jazz » ont été publiées en 9 mois dans nos colonnes. Ce fut difficile de choisir seulement 20 noms parmi tous les patronymes des grands jazzmen! Ne pas pouvoir présenter des portraits de musiciens considérés par les historiens du jazz comme des « pointures » fut un crève-coeur… Ce dernier article est un (tout) petit rattrapage consacré à présenter une liste de quelques grands « oubliés » que j’apprécie… Liste forcément incomplète, évidemment, tant le monde du jazz, depuis sa naissance il y a un siècle, foisonne de jazzmen talentueux…
Notre proposition pour ce dernier article, d’une sélection d’« oubliés » est discutable. J’en conviens !

Le jazz à ses débuts fut dominé par les cuivres. Avec le merveilleux trompettiste Louis Armstrong en incontestable « tête de gondole ». Mais avec l’ère du « jazz swing » dans les années 30 de grands saxophonistes ténors ont brillé. Comme Coleman Hawkins (1904/1969), considéré comme le « père » du « saxophone jazz », au son riche, chaleureux et puissant. Dans un style complètement opposé Lester Young (1909/1959), jouait avec un son « détimbré » et un vibrato discret, avec une totale maîtrise de la « décontraction »… Lester est considéré comme le précurseur du jazz cool des années 50.

Dans les années 30 un pianiste a stupéfié ses collègues et le grand public : Art Tatum (1909/1956). Aveugle, ce maître du clavier  était un « extra terrestre » des 88 touches. A la virtuosité littéralement sidérante. Il n’a pas fait école car… inimitable disent ses « collègues » pianistes!

La naissance du jazz moderne à la fin des années 40 a généré l’apparition de moult instrumentistes passionnants. Comme, chez les trompettistes, Clifford Brown (1930/1956), mort à 26 ans dans un accident de voiture. Tous les spécialistes pensent qu’il serait devenu un très grand à l’égal de Dizzy Gillespie ou Miles Davis.

Chet Baker (1929/1988) charmeur au son délicat. Clark Terry (1920/2015) : étonnant trompettiste tous terrains… Roy Hargrove le flamboyant (qui a même « flirté » avec le rap !). Et bien sûr, pour les fidèles de Jazz in Marciac : Wynton Marsalis grand connaisseur et pratiquant de haut niveau de tous les styles de l’histoire du jazz.

Charles Mingus (1922/1979) compositeur et arrangeur prolixe, chef d’orchestre charismatique et contrebassiste puissant fut un personnage flamboyant et original.

Chez les saxophonistes, un très grand oublié de nos chroniques : Sonny Rollins le « Colosse du Saxophone », né en 1930, qui jouait encore tout récemment à plus de 90 ans ! Mais aussi, entre autres saxophonistes : Stan Getz (1927/1991), au jeu feutré et tendre, qui a popularisé la « bossa nova ». Gerry Mulligan maître du saxo baryton. Eric Dolphy (1928/1964) et Ornette Coleman (1930/2014) : les pères d’un free jazz inventif. Archie Shepp au son chaleureux, né en 1937, qui joue toujours à 87 ans !

Les batteurs be-bop ont révolutionné l’approche de leur instrument : Kenny Clarke (1914/1985), Max Roach (1924/2007), Art Blakey (1919/1990). Roy Haynes né en 1925 est un cas. Il jouait encore tout récemment à près de 99 ans! Avec eux le batteur ne se contente plus de simplement maintenir le tempo pour les danseurs, il devient un soliste à part entière. Art Blakey fut le leader d’un quintet mythique : les « Jazz Messengers ». Ses « Messengers » ont triomphé partout dans les années 60, contribuant à populariser le jazz moderne. Elvin Jones (1927/2004) le puissant batteur de John Coltrane, a fait « exploser » le rôle et la place de la batterie dans le jazz. Tony Williams (1945/1997) jeune prodige découvert par Miles Davis à l’âge de 16 ans, incarne la maîtrise parfaite de la polyrythmie.

De nombreux pianistes importants sont apparus à partir des années 50. Bud Powell (1924/1966), personnage mystérieux, au phrasé hallucinant, tel un Charlie Parker du clavier. John Lewis (1920/2001) fondateur du Modern Jazz Quartet (le MJQ) souhaitant donner ses lettres de noblesse au jazz, il faisait jouer ses musiciens en queue de pie et noeud papillon… Dave Brubeck (1920/2012), « fabricant » de tubes, comme son célèbre « Take Five » où il fait swinguer un thème à 5 temps… Alors que le jazz se joue généralement dans des tempos à 4 temps ! Oscar Peterson (1925/2007) au swing sans faille. Bill Evans (1929/1980) pianiste subtil aux côtés de Miles Davis notamment sur le chef d’oeuvre « Kind of Blue ». Keith Jarrett (né en 1945) qui ne peut plus jouer après un avc récent mais dont le disque  chef d’oeuvre « The Köln Concert » s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires ! Sans oublier deux magnifiques « enfants » de Miles Davis : Chick Corea (1941/2021) et Herbie Hancock (né en 1940 et toujours très actif à 83 ans). Tous deux spectaculaires et inventifs. Michel Petrucciani (1962/1999), enfin, dont j’ai suivi de très près toute la carrière avec un immense plaisir.

Au début de ce texte j’ai ironisé sur le « name dropping » ! Et c’est pourtant ce que je viens de pratiquer dans cette ultime chronique !!!

LES GRANDS NOMS DU JAZZ (19)

RAY CHARLES (1930/2004)

« The genius »
Né dans une famille très pauvre, en Georgie, dans le sud ségrégationniste des Etats Unis, Ray Charles a très mal débuté dans la vie. Son enfance est marquée par de graves traumatismes physiques et psychologiques. Père absent. Il est témoin impuissant de la noyade de son petit frère dans un baquet d’eau bouillante dont sa mère se servait pour laver le linge. Puis atteint d’un glaucome il devient définitivement aveugle à 7 ans. Sa mère le place dans une institution pour enfants aveugles. Il y reste 9 ans. Il y apprend le braille et suit une éducation musicale : piano et saxophone. La musique et le chant le passionnent. Le gospel notamment, jouera un très grand rôle dans sa carrière future. Très jeune il avait pianoté dans l’épicerie/bar de son quartier où l’épicier jouait des boogie-boogies !
« Je vois le monde avec mes oreilles…» a t-il écrit de belle manière dans sa biographie.
A 15 ans sa mère décède et il décide de devenir pianiste professionnel. De longues années de galères commencent alors. Pianiste de bar, mal payé, il se déplace, difficilement à cause de sa cécité, dans tous les Etats Unis. Il imite, au piano et au chant, le style doucereux de Nat King Cole, très populaire à l’époque. Mais, il le reconnaitra plus tard, il n’était pas fait pour être un crooner! Il joue ensuite dans des orchestres de danse. Il s’installe à Seattle où il rencontre Quincy Jones, grand trompettiste de jazz et surtout futur arrangeur et producteur de Michael Jackson ! Ils resteront très liés et Q. Jones produira plus tard de très importants albums de Ray Charles. Il accompagne aussi des grands bluesmen. Ce qui va fortement influencer son futur style où le blues sera toujours omniprésent.
Au début des années 50 il signe un contrat avec le superbe label Atlantic. Les producteurs « éclairés » de ce label lui laissent toute liberté de création pour ses enregistrements. Moment essentiel qui va amorcer le « décollage » de R.Charles vers de nouveaux horizons. En 1955, avec son premier tube « I got a woman », le grand public découvre l’originalité profonde de la musique de Ray Charles. Incroyable « cross over ». Fusion de différents styles : jazz, gospel, blues, rythm and blues, soul music. Ce qui surprend le plus à l’époque c’est qu’il transgresse les codes originels du gospel qu’il respecte certes formellement mais en les profanant. Il les amène vers des phrases joyeusement charnelles. Egrillardes. Parlons clair, les paroles d’« I got a woman » signifient: « Je cherche une gonzesse pour b… » ! Les églises condamnent fermement: « impie » ! « On ne vend pas la musique qui appartient à Dieu ». De nombreux concerts sont perturbés… Le grand public s’en fout. Il en redemande !
R. Charles tourne désormais avec un petit groupe d’excellents jazzmen et idée superbe qui va contribuer à sa popularité pour tout le reste de sa carrière : il crée un choeur de (belles) chanteuses : The Raelettes (orthographié parfois Raelets). Elles « martellent » systématiquement les débuts et fin de phrases de Ray…
C’est grâce à elles que nait le célèbre thème « What I say ». A la fin d’un concert signé contractuellement pour une durée de 4 heures Ray Charles n’a plus de thèmes à proposer au public… Il dit, superbe idée, à ses choristes de dialoguer avec lui ad libitum à partir de ses improvisations vocales et pianistiques… Ainsi est né un des tubes planétaires de Ray…
En 1959 il change de label. Il signe un contrat superbement rétribué chez ABC Paramount. Il veut continuer sa percée auprès du public blanc qui achète ses disques et assiste à ses concerts
Les tubes s’enchaînent. Pour mémoire, courte liste (bien incomplète !) des plus connus : Georgia on my mind (en hommage à son état de naissance), Hit the road Jack, Hallelujah I love her so, Unchain My Heart…
Les ventes deviennent gigantesques. Les concerts font le plein dans le monde entier. 
En France Ray Charles était très populaire. Grâce à Daniel Filipacchi et Frank Ténot. Qui, à la fin des années 50, diffusaient sa musique dans leur mythique émission « Pour ceux qui aiment le jazz » sur Europe 1. Mais qui programmaient aussi ses tubes dans leur émission «Salut les copains », toujours sur Europe 1. En fin d’après midi après le lycée les adolescents amateurs de yé-yé ont ainsi découvert la soul music de Ray Charles. Moult d’entre eux sont ainsi devenus des jazzfans…
Le cérémonial de ses concerts était étonnant. L’orchestre jouait sans lui quelques morceaux puis le maitre de cérémonie hurlait : «Mesdames et messieurs veuillez accueillir The Genius… Mister Ray Charles… ». Ray apparaissait alors en dansant maladroitement, soutenu par son « valet », avant, tout courbé, de s’installer au piano où il allait jouer en se balançant en d’amples mouvements de son corps… Nos lecteurs ayant assisté à ses concerts à Pau ou à Marciac doivent s’en souvenir, émus…
Sa voix brûlante, écorchée au bord de la déchirure est inoubliable.
Ray : personnage hors norme. Impossible d’évoquer toutes les étonnantes facettes de sa personnalité dans l’espace limité de cette chronique.
Ray Charles a vendu plusieurs dizaines de millions d’albums et a profondément influencé la musique du 20ème siècle. Elvis Presley, les Rollings Stones, et Stevie Wonder, entre autres se sont dit influencés par sa musique…

15/02/2025 – 11h 00 – L’accordéon dans le jazz

Dans le cadre de la saison de Jazz à Pau, le samedi 15 février Pierre-Henri Ardonceau présentera une conférence consacrée à « L’accordéon dans le jazz » (à 11h dans l’auditorium de la Médiathèque André Labarrère). Entrée libre.
Dans le superbe groupe « Les Egarés », présent à Pau jeudi 13 et vendredi 14 février, joue un étonnant accordéoniste « Vincent Peirani ».

08/02/2025 André MINVIELLE aux Rencontres PAU JAZZ

Du Jazz en One Man Show mais du vrai JAZZ.
C’est ce que PAU JAZZ vous propose lors de ses Rencontres du 08/02/2025 avec André MINVIELLE et son show « Bo Velo de Babel ». Du Jazz peut être différent de nos habitudes, mais du Jazz qui swingue, ça c’est sûr.

André MINVIELLE, personnage atypique peut être, hors du commun mais musicien exceptionnel.
C’est un homme du terroir qui a débuté l’étude du chant, des percussions, de la musique au conservatoire de Pau, puis diplômé il rejoint rapidement dans les années 1985 la fameuse compagnie LUBAT connue aussi pour avoir créé le Festival d’UZESTE et en être une pièce maitresse.
il rencontre et joue avec des poètes, conteurs, comédiens, musiciens, dont Eddy Louis, Michel Portal, Daniel Humair, Louis Sclavis, Marc Perrone, Claude Nougaro, Jon Hendricks
En 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il crée à Bordeaux la Chorale des Sans‐culottes, au sein de la Compagnie Bernard Lubat. Puis il fonde et dirige le quintet vocal Polyritmic Choral Rag. Avec la même compagnie, il codirige la création du Spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis. En 1990, il se fait remarquer grâce à « La Flambée montalbanaise », un « scat musette » présent sur la compilation Paris Musette. En 1994, il confirme ses talents de scat man atypique sur l’album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie Lubat. En 1997, son premier disque solo Canto ! reçoit un accueil très favorable de la presse, notamment du chroniqueur Francis Marmande du journal Le Monde. Les titres La valse à Hum et Esperanza l’Aranesa marquent les esprits.

En 2004, André Minvielle créé l’association Les Chaudrons pour coordonner son travail de collectage des accents de la francophonie et le nourrir par l’organisation des résidences Suivez L’accent. En parallèle, il signe la même année un opus expérimental : L’ABCD’erre de la vocalchimie. En octobre 2007 sort son troisième album solo La vie d’ici bas, qui lui vaut les louanges de la critique. En 2008, il reçoit le prix de l’Artiste vocal de l’année aux Victoires du jazz. La même année, il est promu « chevalier des arts et des lettres » par le Ministère de la Culture. L’année suivante, suite à son prix de jazz on lui propose de sortir un opus en hommage au grand vocaliste de jazz noir américain Jon Hendricks : «  Follow Jon… if you can ». En 2011, il produit sur son label « La Complexe Articole de Déterritorialisation » créé en 2004, le CD « Tandem » en duo avec l’accordéoniste Lionel Suarez.

Puis, viennent ces participations en tant que chanteur aux hommages à Boby Lapointe : « La Fête à Bobby » avec l’orchestre Danzas du pianiste compositeur Jean-Marie Machado, « Nougaro » un hommage au chanteur toulousain avec Babx et Thomas de Pourquery, « Prévert parade » la prose en chantant, du poète Jacques avec le quintet de jazz rouennais «  Papanosh ». Viennent ensuite un CD de compositions personnelles sorties sur son label la C.A.D. « 1 Time » puis « Ti’bal Tribal » trio de musique de danse avec Juliette Minvielle au piano et Fernand « Nino » Ferrer à la basse et tous leurs invités. Suite à la crise du covid, il fait l’acquisition d’une grange et d’un lopin de terre voisins « Larticole » dans un bourg entre Pau et Lourdes. Nay. Il créé à partir d’un outil musical et projectionniste qu’il a fait fabriquer, « La main-vielle à roue » une série d’ateliers de créations publiques « N’autre Histoire ». Avec Marina Jolivet « magnétiseuse de frigo » et Bernard Semerjian « cinéaste public nayais ».

C’est à ce moment là qu’il fait la connaissance à Uzeste, lors d’une Hestejada de las arts des « Mutins de pangée » Coopérative audiovisuelle et cinématographique de production, d’édition et de distribution, avec Olivier Azam et Laure Guillot.

Pendant 5 années de 2018 à 2023 ils réalisent ensemble des captations de toutes les variations publiques autour de la « main-vielle à roue ». En septembre 2024, en co-production association « Les Chaudrons »/ coopérative «  Mutins de pangée » sort en librairie le livre bleu 2DVD « HOP ! À choper sans achopper ». Dans le même temps, il sort sur son label C.A.D., un CD hommage à Charles Trenet produit par Guillaume de Chassy piano «  Trénet en passant » avec Géraldine Laurent au saxophone.

30/11/2024 – La batterie dans le Jazz, par GUILLAUME NOUAUX aux Rencontres PAU JAZZ

Les tout premiers batteurs à avoir joué sur un set de batterie sont des néo-orleannais : John  Robichaux  et Dee Dee  Chandler.  Ils sont les  créateurs du   concept de la batterie, qu’une seule personne puisse jouer tous les éléments en  même temps.

Herlin RILEY
Interview d’Herlin Riley par Guillaume Nouaux, La Nouvelle Orléans, 2004 Bulletin du HotClub de France, n°556, 2006

Née  avec  le  jazz  à La  Nouvelle-Orléans  au  début  du  xxe siècle,  la batterie est devenue l’un des instruments les plus emblématiques de la musique contemporaine. Guillaume Nouaux, est l’un des plus grands batteurs de jazz de sa génération (Prix  de  l’Académie  du jazz,  Grand Prix du Hot Club de France,…), membre fondateur de la Section Rythmique (Choc Jazz Magazine, disque de l’année 2015), il est très recherché par ses pairs et s’est produit avec  de  nombreux artistes  tels  que Chuck Berry, Donald Harrison, Steve Lacy, Jason Marsalis, Harry Allen ou Evan Christopher. Il établit ici une typologie claire et précise des éléments historiques, culturels, techniques et contextuels qui ont permis l’émergence de cet instrument. Il revient également sur les pionniers, les premiers grands maîtres  et  les  figures  incontournables  qui ont façonné et stylisé la batterie. Des vrombissements  des  brass bands aux premiers génies du jazz drumming, ce livre est l’ouvrage de référence sur la naissance de la percussion la plus populaire du monde.

Guillaume Nouaux est batteur, auteur, compositeur, directeur artistique et chef d’orchestre de jazz. Il s’est produit sur de nombreuses scènes et festivals de jazz à travers le monde. Il a développé un style personnel à la fois unique et novateur, tout en demeurant profondément ancré dans l’héritage des grands maîtres de la batterie jazz. En tant que pédagogue et auteur d’ouvrages de référence, il est unanimement reconnu par ses pairs et la presse comme l’un des meilleurs spécialistes du genre en Europe.

 Aux Rencontres PAU JAZZ du 30/11/2024 Guillaume Nouaux nous a plongé dans l’histoire captivante de la batterie et son rôle fondateur dans le jazz. Grâce à des objets rares issus de sa collection et des démonstrations des techniques ayant marqué l’évolution de la batterie, il nous a dévoilé comment cet instrument est devenu essentiel dans la musique du XXe siècle. Ce moment unique alliait explications vivantes, extraits musicaux et performances en direct, pour une expérience à la fois riche et conviviale.

28, 29, 30 Aout 2025 – Stage de Jazz a Tarnos

Du jeudi 28 aout au samedi 30 Aout 2025
Stage de JAZZ à Tarnos

Ecole de musique de Tarnos
TARNOS – 40220 Place Albert Castets

Pour la 8ème année, Pau Jazz en association avec l’école de musique de Tarnos
organise un stage de jazz du 28 au 30 aout 2025 ouvert à tous les musiciens ( Claviers, Batterie, guitare, saxophone, clarinette, trompette, trombone, Contrebasse, Basse, flûte etc.. et  chant) quel que soit le niveau, du simple débutant au plus confirmé.
ATTENTION : Cette année le stage se déroulera le Jeudi, Vendredi et Samedi contrairement aux années précédentes où il avait lieu le Vendredi, samedi et dimanche.

Stage axé sur la pratique de l’instrument, le swing, le rythme, l’improvisation et la pratique en groupe. Pratique individuelle de l’instrument mais aussi mise formation (trios, quartets etc..).

6 voire 7 professeurs:
Philippe DUCHEMIN (Pianiste) Assisté de Pablo CAMPOS
David SALESSE (contrebassiste)
Antoine GASTINEL (batteur)
Philippe CHAGNE  (Saxophoniste)
Pascal SEGALA (Guitariste)
Marina PACOWSKI (Chant)
– D’autres intervenants participeront ponctuellement au stage (dont Arnaud labastie, directeur de l’école de musique de Tarnos).

 Inscriptions ouvertes

. Devant le succès grandissant de ce stage nous devons faire appel comme l’an passé à des enseignants occasionnels pour assister les professeurs, cela a un coût. Mais rassurez vous le tarif n’a pas augmenté cette année.

Tarif : 280 Euros / stagiaire
– Prix comprenant la prise en charge des 3 jours ainsi que le repas de midi. Le logement et le repas du soir ne sont pas compris.
Inscription et règlement via formulaire ci dessous. (cliquer)

ATTENTION ! Le nombre d’inscrits sera surement limité afin d’assurer un enseignement de qualité. Nous demandons le versement d’un acompte  de 100 € ou de la totalité du montant du stage lors de l’inscription, trop nombreux se sont désistés au dernier moment les années précédentes privant ainsi l’accès à ceux qui étaient sur liste d’attente.

inscrire

Contacts :
– PAU JAZZ : contact@paujazz.fr
– Arnaud LABASTIE : 06 12 48 36 94
– François DELANOUE : 06 16 36 08 33

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Arnaud LABASTIE

Après une solide formation classique, il découvre le jazz et s’y plonge. L’immersion est totale ! Pianiste et organiste, sa belle technique s’allie à un formidable sens du swing et à une rare capacité de construction de l’improvisation qui va crescendo et fascine. Ses sources : Oscar Peterson, Monty Alexander pour le piano, Wild Bill Davis et Jimmy McGriff pour l’orgue. Pédagogue, il est directeur de l’Ecole Municipale de Musique de Tarnos.

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Philippe DUCHEMIN

Philippe Duchemin, d’Oscar Peterson à Bach, en passant par Erroll Garner, c’est l’itinéraire de l’un de nos meilleurs pianistes nationaux.
Doué d’un swing exceptionnel, d’une musicalité sans cesse renouvelée, sa virtuosité constitue un must. Son passé musical est éloquent : 10 albums sous son nom et une quarantaine avec d’autres formations. Il s’est aussi produit avec Lionel Hampton, Kenny Clarke, Ray Brown…
Aujourd’hui avec son trio ou formules diverses, il parcourt le monde de concert en concert et souvent en profite pour rendre hommage à son maître, Oscar Peterson.
Philippe Duchemin est, non seulement un grand pianiste, mais aussi un excellent chef d’orchestre !
Il a remporté avec son trio le 1er prix au concours international de Montauban édition 2011, présidé par Monty Alexander.

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David SALESSE

Présent sur la scène Jazz française depuis 1994, David Salesse s’est formé aux cotés des grands maitres du jazz lors de nombreux stages (Lee Konitz, Bergonzi, Marc Johnson, Kenny Werner…) et a peaufiné sa technique instrumentale auprès de Gildas Boclé et Pierre Boussaguet.
Inspiré par les contrebassistes qui ont marqués l’histoire du Jazz (Ray Brown, Paul Chambers, Sam Jones…), David Salesse s’évertue à développer une ligne de basse solide, d’une grande clarté harmonique et rythmique.
Aujourd’hui, il continue à s’investir dans le groupe de Ronald Baker tout en participant à des projets rendant hommage aux « légendes du Jazz » (hommage à Louis Armstrong, Gene Harris et Basie avec Jean Pierre Derouard, Oscar Peterson avec Philippe Duchemin, Dinah Washington avec China Moses et Raphael Lemonnier).

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Antoine GASTINEL

Professeur de percussions au conservatoire à rayonnement régional Maurice Ravel de Bayonne-Côte Basque, il est le batteur incontournable du Sud de l’Aquitaine. Il sait mettre son impressionnante technique au service du swing dans l’accompagnement comme dans les solos. Son jeu reste toujours empreint de sa large culture de l’histoire du jazz et d’une profonde admiration des Maîtres : Jo Jones, Sidney Catlett, Sonny Payne, Buddy Rich, Art Blakey, Anthony Williams…


Philippe CHAGNE

Après des études de saxophone classique et une licence de musicologie, Philippe Chagne commence sa carrière professionnelle dans les années 80 avec le Podium Europe 1.
Très vite, il s’oriente vers le Jazz et travaille avec Jean-louis Chautemps, Roger Guérin, Claude Bolling, puis Le Grand Orchestre du Splendid. Il accompagne les grands noms du Jazz : Ray Charles, Archie Sheppe, Phil Woods, Benny Carter, Johnny Griffin, Michel Legrand, Wild bill Davis mais aussi de la chanson française auprès de Nino Ferrer, Dee Dee Bridgewater, Michel Leeb, Laurent Gerra…
En 1990, il entre dans l’orchestre franco-catalan « Paris Barcelona » avec lequel il enregistre 4 disques avec notamment Frank Wess, saxophoniste de l’orchestre de COUNT BASIE ou encore l’organiste de l’orchestre de Duke Ellington, Wild Bill Davis. Entre 1991 et 2001, il intègre l’orchestre Super Swing Machine, qui accompagne les plus grands artistes du monde entier, le Big Band de François Laudet, le quatuor Orphéon Celesta et le sextet de Laurence Allison.
En 1998, il crée Take 3, un trio de Jazz qui se produit partout en Europe avec plus de 1000 concerts. Ils enregistreront 5 albums très remarqués pour leur originalité.
En 2003, il est contacté par Laurent Mignard pour collaborer avec le Duke Orchestra au poste de saxophone baryton, avec lequel il se produira dans le monde entier.
Philippe Chagne joue le Saxophone Senzo de Buffet Crampon.

Pascal SEGALA

est né en 1973 à Bordeaux où il fait ses études à l’Université Michel de
Montaigne. Titulaire d’un C.A.P.E.S d’anglais, il a enseigné en collèges et lycées tout en menant en parallèle de nombreuses activités de musicien semi-professionnel. D’abord batteur-percussionniste puis guitariste classique, il se consacre à la guitare jazz en autodidacte passionné. De concerts en festivals en passant par des masterclasses, des rencontres déterminantes viennent jalonner son parcours : Oscar Peterson, Lorne Lofsky, Joe Diorio, Pat Metheny, Larry Grenadier…Installé depuis plusieurs années sur la côte basque, il s’est lié d’une amitié d’abord guitaristique puis humaine avec les deux enfants du pays, devenus incontournables sur les scènes internationales : Jean-Marie Ecay et Sylvain Luc.
Entre 2008 et 2015, par l’intermédiaire de son ami le musicologue Ludovic Florin, il devient un collaborateur régulier de la revue Jazz Magazine/Jazzman. Chroniqueur de CD, il est surtout sollicité pour son expérience de musicien et son bilinguisme français-anglais, bien commode pour réaliser des interviews de qualité avec des musiciens anglophones. Spécialisé « guitaristes », il a ainsi pu interviewer Jim Hall, Pat Metheny, Lionel Louéké, Julian Lage, Ulf Wakenius, Nelson Veras, mais aussi le pianiste Roger Kellaway, les saxophonistes Joe Lovano et Rudresh Mahanthappa, le contrebassite John Patitucci ainsi que les batteurs Joe LaBarbera et Brian Blade. Il est l’un des coauteurs d’une biographie de Pat Metheny parue en 2017 aux éditions du Layeur.
Il est professeur de guitare moderne en Musiques Actuelles à l’Atabal de Biarritz, a donné des cours d’improvisation jazz et dirigé des ateliers et un Big Band au conservatoire de Dax. Pascal Ségala partage actuellement sa carrière entre l’enseignement et la scène, en tant que guitariste, batteur et également bassiste.

Marina PACOWSKI

est née à Biarritz en France. Elle est pianiste concertiste, titulaire de nombreux prix musicaux, et mène une double carrière de chanteuse de jazz, pour laquelle elle a reçu aux États-Unis/ Los Angeles, un Jazz Excellence Award en 2021 ( JEXA awards 2021).
Marina Pacowski mène une carrière internationale. En tant que pianiste, elle s’est produite en France, Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Mexique, ainsi qu’aux États-Unis.
Amoureuse de la musique de chambre et accompagnatrice recherchée, elle a été récompensée « Best Music Collaborative » par l’ISB, International Society of Bassists aux USA aux côtés d’une légende vivante de l’ère be-bop, la chanteuse Sheila Jordan en 2017.
Marina Pacowski se produit régulièrement dans des festivals, participe à des jurys, et enseigne des master classes de piano ou d’improvisation au chant.
Des compositeurs écrivent pour elle, Peio Çabalette, Bernard Salles, ainsi que le compositeur américain Frank Proto; sous la direction artistique de ce dernier, elle vient d’enregistrer un CD aux États Unis, avec l’Orchestre Symphonique de Cincinnati, disponible sous le label Red Mark et sur les plateformes digitales.
Marina Pacowski est une enseignante passionnée, professeur depuis plus de 20 ans au conservatoire de musique « Maurice Ravel » à Bayonne France. Nombreux parmi ses élèves sont désormais des musiciens professionnels à la carrière accomplie.
Installée depuis 5 ans aux USA à Los Angeles, elle y enseigne, joue dans de nombreux contextes et participe à des broadcasts.
Elle a été nommée Musicienne En Résidence à la Philosophical Research Society de Los Angeles, où elle a créé une série de concerts-lecture éclectiques: « Spirit and Music ».
En tant que chanteuse de jazz, Marina Pacowski s’illustre dans l’improvisation et le scat, qu’elle pratique depuis son adolescence. Elle s’est produite dans les principales salles de concerts à Los Angeles, et des lieux de légende tels que: « The Jazz Bakery », « The Lighthouse Cafe » (La-La-Land) ou Catalina Jazz Club, où elle a participé à l’hommage au guitariste Kenny Burrell en tant que chanteuse invitée, aux côtés d’artistes comme la chanteuse Tierney Sutton.

Admin

POUR PRÉPARER LE STAGE

Partitions à télécharger, à regarder voire travailler pour le stage 2025.
Pour chaque morceau cliquez l’instrument pour lequel vous êtes inscrit.
Lien Youtube associé pour les écouter en cliquant sur le titre.

No moon at all

Sax Alto
Sax Tenor
Piano
Basse
Guitare
Chant

Oh lady be good

Sax Alto
Sax Tenor
Piano
Basse
Guitare
Chant

Song for my father

Sax Alto
Sax Tenor 1
Sax Tenor 2
Piano
Basse
Guitare
Chant 1
Chant 2
Batterie

Stolen moments

Sax Alto
Sax Tenor 1
Sax Tenor 2
Piano
Basse
Guitare
Chant 1
Chant 2

When you’re smiling

Score (Piano, Sax T, Sax Alt)
Sax Alto
Sax Tenor
Piano
Basse
Guitare
Chant

The gilrl of Ipanema

Sax Alto
Sax Tenor
Piano
Basse
Guitare
Chant

Le mois du Blues à PAU du 03/12/2024 au 19/01/2025

La saison Jazz à Pau, organisée par la Ville de Pau avec la complicité de Stéphane Kochoyan, s’associe au réseau des médiathèques de l’Agglomération pour proposer le 1er « Mois du blues à Pau », du 03 décembre 2024 au 19 janvier 2025.

PROGRAMME

L’univers du Blues – Exposition
Du 3 au 14 décembre
Médiathèque de Billère
Qui es-tu Blues ? Es-tu la note qui frappe sans cesse, ou bien le désespoir qui me prend au milieu d’une nuit sans lune ?

Matin Bouquins – Littérature
6 décembre – 10h30
Médiathèque André-Labarrère – 3e étage
Un club lecture autour des ouvrages marquants du blues sélectionnés par les bibliothécaires.

Black Snake Moan – Projection
6 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Le blues a toujours habité Lazarus. Autrefois virtuose dans sa ville du Tennessee, il jouait chaque week-end pour faire danser les couples. Dix ans plus tard, marié, rangé, il a abandonné la musique puis s’est retrouvé piégé par la routine et s’est finalement fait plaquer. Aujourd’hui, il vit avec un désir de revanche et des rêves sombres qui hantent son quotidien.

L’heure bleue – Scène ouverte
6 décembre – 18h
Médiathèque de Billère
Date limite d’inscription pour les musiciens : samedi 30 novembre au 05 59 13 06 30
Des musiciens amateurs, pros, en solo ou en groupe interprètent leurs titres ou des reprises sur la scène de la médiathèque d’Este.

54è Chicago Blues Festival – Concert
6 et 7 décembre – 20h
Foirail
Un plateau inédit : Stephen Hull, jeune prodige de la guitare, Dave Herrero, (guitare) et Sheryl Youngblood (batterie et voix).
1re partie : Nico Wayne Toussaint
Avant-scène du conservatoire le vendredi 6 décembre à 19h15.

Delta blues Café – Conférence musicale
7 décembre – 14h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Philippe Charlot racontera les parcours méconnus de ceux qui ont offert le blues au monde, malgré les injustices subies. Avec des images choisies, des extraits musicaux en voix/guitare et son talent de conteur, il illustrera l’adage : « Le Blues, ce n’est rien d’autre qu’un type bien qui se sent mal ! »

Hommage à Jacques Morgantini – Exposition
Du 7 décembre 2024 au 19 janvier 2025
7 décembre – 15h30 : vernissage en présence de la famille de Jacques Morgantini, de Jacques Gasser et des musiciens du Chicago Blues Festival.
Médiathèque André-Labarrère – 3e étage
Kévin Denard (Blues) – Concert

Kévin Denard (Blues) – Concert
8 décembre – 11h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Du blues aux sonorités indiennes grâce à un instrument à 22 cordes, le Mohan Veena.

Anim’ Jam sur le blues par l’association Nox’Art – Numérique
7 et 8 décembre – toute la journée
Médiathèque André-Labarrère – Patio
Renseignements et inscriptions au 05 64 64 14 72
Une anim Jam c’est quoi ? Le principe est le même qu’un “Hackathon” (compétition d’innovation où les participants se réunissent pour générer des idées sur une période très courte), mais avec un objectif différent : créer un court métrage pour le plaisir et expérimenter ensemble.

Mémoires de Blues de Jacques Gasser – Rencontre et projection
10 décembre – 18h Médiathèque
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Jacques et Marcelle Morgantini partagent leur passion pour le blues et leurs rencontres avec des artistes en France et à Chicago. Jacques, passeur de mémoire, raconte l’histoire du label MCM.

Magic Slim – Musique
11 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Les débuts de Magic Slim, filmés pour la première fois par Marcelle Morgantini entre 1975 et 1980 à Chicago, Gan et Pau, suivi de son concert à Pau en 2010. Des archives inédites dont certaines sont diffusées pour la 1ère fois au monde.

Le blues entre les dents – Cinéclub
13 décembre – 18h
Médiathèque de Billère
De la simple histoire d’amour et de misère d’un jeune couple du ghetto de Harlem aux rencontres avec douze grands chanteurs de blues, filmés dans leur milieu social.

Blues highway : prendre la route du Blues avec Robert Williamson – Concert
14 décembre – 15h
Médiathèque de Billère
Will a 20 ans et après plusieurs années de dur labeur dans les plantations, il décide de partir vers le Nord en suivant la « Highway 61 », pour vivre une vie de musicien itinérant…

« Blues rock : quand le blues rencontre les enfants du rock” – Conférence
14 décembre – 17h
Médiathèque de Lons
Tout public

Spécial Blues – Sieste musicale
18 décembre – 14h30
Médiathèque André-Labarrère – Patio
Une heure d’écoute musicale, confortablement installé, en compagnie des plus grands noms du blues.

Restitution Anim’ Jam sur le blues – Numérique
21 décembre – 15h
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Restitution et rencontre autour des courts métrages créés lors de l’Anim’ Jam les 7 et 8 décembre derniers.

Présentation de livres
10 janvier 2025 – 14h30  
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium  
À travers des anecdotes sur des stars issues de tous les styles musicaux dont le Blues et des photos rares voire inédites, une trentaine d’acteurs historiques de la région pyrénéenne racontent les coulisses du monde du spectacle à partir des années 1950, à une époque où tout était à construire. 

La Musique dans la Pau  – Documentaire 
Vendredi 10 janvier
Médiathèque André-Labarrère – Auditorium
Réalisation : Jacques Gasser avec la complicité de Daniel Jeanniot
Une rétrospective choisie du Blues et du Blues-Rock dans la région de Pau entre les années 60 et 90. Un documentaire réalisé pour conserver et valoriser la mémoire musicale collective.