Guillaume De CHASSY, Christophe MARQUET, Thomas SAVY
Guillaume de Chassy
Pianiste et compositeur de formation classique, improvisateur autodidacte, Guillaume de Chassy a délaissé une carrière d’ingénieur pour se consacrer à la musique. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des musiciens majeurs de la scène Jazz française.
Sobriété et ferveur dans l’expression, profondeur du son et révérence à la mélodie sont ses points cardinaux, les clés d’un univers poétique et singulier.
Guillaume de Chassy a joué ou enregistré de part et d’autre de l’Atlantique avec des personnalités du Jazz américain et européen comme Paul Motian, Andy Sheppard, Mark Murphy, Enrico Rava, Paolo Fresu, André Minvielle, Christophe Marguet, David Linx, Emile Parisien, Stéphane Kerecki etc.
Ses affinités profondes avec la musique classique l’ont porté à collaborer avec la pianiste
Brigitte Engerer, avec les chanteurs lyriques Natalie Dessay, Laurent Naouri et Karen Vourc’h et avec le chef de choeur Joël Suhubiette.
Régulièrement saluée par la presse, sa discographie est le reflet d’une personnalité qui échappe aux classifications et d’une créativité sans cesse en éveil.
Y figurent notamment son 1er concerto pour piano et orchestre, Traversées et sa cantate Lunes pour choeur mixte piano et percussions, ainsi que des incursions chez les compositeurs classiques comme Eisler, Prokofiev et Mompou.
Curieux de toute forme artistique, Guillaume de Chassy travaille dans le monde entier sur des projets alliant texte, images et musique, notamment avec les comédiennes Kristin Scott Thomas (avec laquelle il a enregistré l’album Shakespeare Songs), Vanessa Redgrave et Katja Riemann.
Titulaire du CA de jazz, Guillaume de Chassy dirige le département jazz du Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours.
Video : improvisation sur Schubert dans La Boîte à Musique de JF Zygel (France-2)
« Hors de toute mode, les initiatives de Guillaume de Chassy impressionnent »
Francis Marmande / Le Monde
« Guillaume de Chassy est un gentleman du piano qui s’est constitué une vaste culture et pratique son art avec goût et sensibilité. En trio, il est un maître de distinction (…).Cet homme a du style. »
Michel Contat / Télérama
« D’autres jazzmen bien avant lui ont aussi eu un rapport particulier avec la musique classique, mais lui est à part. Son jeu est une incroyable mosaïque qu’une formation classique n’a jamais bridée . Son piano est constamment en quête de liberté dans l’enfermement et vice versa. Chassy promène SA musique dans toutes LES musiques. Pour mener à bien ce périple, il malaxe un maximum de musiques dans un minimum de notes. Là, sa technique, pourtant impressionnante, s’éclipse devant la musique, omniprésente. »
Marc Zisman / Télérama
Dès les premières notes du choral d’ouverture, on sent qu’il va se passer quelque chose. Une espèce de transe sereine, c’est à dire le contraire d’une transe ; un état de grâce (…) De Chassy sait faire monter l’intensité en évitant le trop plein de kitsch, sans jamais surjouer l’émotion avec une mesure toujours juste de la dynamique, une économie de moyens toujours adéquate. Usant volontiers du rubato et du volte-face, improvisant avec des visions de compositeur, il préserve cependant une générosité et une spontanéité du geste qui semblent le fruit d’un long travail de préméditation à la maison et d’un véritable « lâcher prise » en studio. Pour se réconcilier avec le piano solo post-jarrettien »
Franck Bergerot / Jazzmagazine
Jazzman puisant aux sources du Classique – à moins que ce ne soit le contraire- Guillaumede Chassy confirme de disque en disque sa profonde originalité. Improvisateur hors pair, il a trouvé sa propre expression musicale. »
Christophe Marguet
Né en 1965, il étudie avec Jacques Bonnardel, Michel Sardaby, Keith Copeland, vit de la musique dès l’âge de 20 ans et suit des stages avec Kenny Barron, Rufus Reid, Victor Lewis, David Liebman, Richie Beirach, Ron Mc Lure, Billy Hart et John Abercrombie.
Il a joué avec Barney Wilen, Alain Jean-Marie, Vincent Herring, Bud Shank, René Urtreger, Turk Mauro, Buddy de Franco, Ted Nash, Ted Curson, Don Sickler, Louis Smith, Wild « Bill » Davis Jr, Stephane Grappelli, Didier Levallet, Enrico Rava, François Corneloup, Richard Galliano, François Jeanneau, Paolo Fresu, Glenn Ferris, Marc Ducret, Joachim Kühn, Gian Luigi Trovesi, Louis Sclavis, Claude Barthélémy, Yves Robert, Christof Lauer, Michel Portal, Dominique Pifarély, Eric Watson, Ricardo Del Fra, Mat Manieri, Herb Robertson, Boyan Z, Barry Guy, Paul Rogers, Kenny Wheeler, François Couturier, Larry Schneider, Joëlle Léandre, Anouar Brahem, Evan Parker, Roswell Rudd, Heinz Sauer, Henri Texier, Jean-Charles Richard, John Tchicai, Ndr Big band (hambourg), John Scofield, Joe Lovano, Steve Swallow, Chris Cheek, Cuong Vu…
En 1993, il fonde son propre trio avec Sébastien Texier et Olivier Sens avec lequel il remporte en 1995, le premier prix d’orchestre au concours de la Défense, ainsi que le premier prix de composition. Il reçoit le « Django d’Or » (Révélation Espoir Français) et est nommé « Talents Jazz 1998 » (Adami) pour son premier disque en trio.
Il reçoit le Choc de l’année chez Jazzgazine/Jazzman en 2008 pour le Cd “Itrane” avec son Quartet, en 2012 pour le Cd “Pulsion” avec son Quintet et en 2013 pour le trio “Looking for Parker”.
Il s’est produit dans la plupart des grands festivals de Jazz en France et en Europe et a joué dans de nombreux pays étrangers (Chine, Japon, Taiwan, Brésil, Colombie, Pérou, Equateur, Cuba, Afrique du sud, Madagascar, Seychelles, Namibie, Mozambique, Zimbabwe, Ouganda, Rwanda, Kenya, Cameroun, Egypte, Syrie, Liban, Libye, Maroc, Ukraine, Russie, Norvège, île Maurice….).
Il a participé à l’enregistrement de musique de films pour Bertrand TAVERNIER : « ÇA COMMENCE AUJOURD’HUI » musique de Louis SCLAVIS et « HOLY LOLA » musique d’Henri TEXIER.
Actuellement, il travaille avec son propre groupe.
“Happy Hours” 4tet Yoann Loustalot, Julien Touéry et Hélène Labarrière
Comme co-leader avec :
“We Celebrate Freedom Fighters!” Sébastien Texier, Manu Codjia, François Thuillier
“Pronto!” Daniel Erdmann, Bruno Angelini, Hélène Labarrière
“Looking for Parker” Géraldine Laurent, Manu Codjia
“l’Intranquillité” de Fernando Pessoa, lecture avec le comédien Frédéric Pierrot
Collabore de façon régulière avec Claude Tchamitchian, Yves Rousseau, L’Oeil de L’Éléphant (Le Querrec, Portal, Sclavis, Texier, Marguet), Jean-Marc Foltz, Romano Pratesi, Guéorgui Kornasov et Mauro Gargano.
Extraits de presse :
«Il ne fait pas qu’amener de remarquables compositions, il est constamment en action, insufflant une énergie à la fois souple et vigoureuse et une grande sensibilité de jeu avec une batterie si mélodique que l’on croit l’entendre chanter !» Lionel Eskenazi – Jazz Magazine
«Un batteur d’exception, remarquable compositeur et initiateur des plus inventives improvisations.» Christian Larrède – Jazz News
«Il continue de puiser dans cette histoire du jazz ce qui caractérise aujourd’hui sa musique. L’élégance du ternaire, le sens de l’espace et de la mise en forme des grands esthètes, le lyrisme, la capacité d’abandon, mais aussi ce qui constitue pour lui une préoccupation majeure, le son d’orchestre.» Olivier Acosta – Citizen Jazz
Thomas Savy
Après des études de clarinette classique au CNR de Paris où il obtient un Premier Prix en 1993,Thomas Savy intègre le département « Jazz et musiques improvisées » du CNSM de Paris en 1994, et travaille sous la direction de François Jeanneau, Hervé Sellin, Jean-François Jenny-Clark, Daniel Humair et François Théberge avant d’obtenir un premier prix d’improvisation en 1997.
Parallèlement à ses études, il fréquente assidûment les clubs en petite formation, et devient rapidement un habitué des big-bands parisiens. Il participe également à l’élaboration de projets dans le monde de la musique contemporaine (INA- GRM, Radio-France) et de l’électro (Zend Avesta) en collaboration avec Arnaud Rebotini (composition, direction, programmation) et Vincent Artaud (composition, orchestration, basse électrique, contrebasse, claviers). Poly-instrumentiste (saxes, clarinettes), bassiste électrique à l’occasion, c’est généralement au poste de saxophone ténor qu’il figure au sein des grandes formations. Mais c’est à la clarinette basse, instrument singulier auquel il consacre exclusivement ses activités de leader et de compositeur, que s’exprime le mieux sa personnalité, nourrie de la tradition du saxophone et du big-band ainsi que de la musique de John Coltrane ou de Wayne Shorter qui l’ont fasciné très jeune. Au-delà de ce profond attachement à l’histoire du Jazz et à sa pratique sous ses formes traditionnelles, sa « double culture » d’interprète rompu à la musique contemporaine et d’improvisateur fait de Thomas Savy un musicien à l’aise dans les contextes les plus modernes.
Thomas Savy participe ou a participé aux activités, sur scène et en studio, du Nonet et du big band de Christophe Dal Sasso, du Nine Spirit (Raphaël Imbert), du sextet de Pierrick Pedron, du groupe « Artaud », du Vintage Orchestra, du Medium Ensemble de Pierre de Bethmann, du Slow Band (François Théberge), du big band de François Laudet, de l’Institute of Advanced Harmony (Steve Potts), du groupe de David El Malek « Music From the source », de l’octet de Fabien Mary, du trio « Silences » et du quartet « Bridges » de Guillaume de Chassy, et du quintet d’Amy Gamlen. Il a également participé aux enregistrements de Christian Escoudé, Patrick Artero, Rick Margitza, Julien Loureau, Laurent Naouri, s’imposant comme une véritable référence sur son instrument, alliant la rigueur d’un concertiste classique à des qualités d’improvisateur de jazz et de musique contemporaine.
«Archipel», premier album de Thomas Savy en tant que leader, est sorti sur le label Nocturne en mai 2006 et a été accueuilli très chaleureusement par la critique (CHOC Jazzman, Disque d’émoi Jazz Magazine, fff Télérama, le Monde), et le public. David Sanborn n’a pas hésité, suite à une série de concerts parisiens, à l’inviter à se joindre à son groupe augmenté de la légendaire section de cuivres du groupe « Tower of Power » pour se produire sur la grande scène du Montreux Jazz Festival en juillet 2008.
C’est en juin 2009 que Thomas Savy est allé enregistrer « French Suite » (ffff Télérama, CHOC Jazzmag-Jazzman, So Jazz, nommé aux Victoires du Jazz 2010 dans la catégorie «Révélations» et à l’Académie du Jazz 2010, son deuxième album, à New York, au studio mythique Systems Two (Brooklyn), et en compagnie de Scott Colley à la contrebasse et de Bill Stewart à la batterie.
Avec son trio, Thomas Savy s’est régulièrement produit sur la scène des plus grands festivals français (Nancy Jazz Pulsations, les Arènes du Jazz – Paris, Jazz sous les pommiers – Coutances, Jazz sur son 31, Rhino Jazz) ainsi qu’à l’étranger, et notamment en Allemagne et en Autriche.
Le troisième album de Thomas Savy, Archipel vol. 2 « Bleu », est paru en février 2014, et a également été reçu plusieurs distinctions et chroniques: « ffff » Télérama, Choc Jazzmag- Jazzman, sélection Jazznews, le Monde. Il a été nommé aux Victoires du Jazz dans la catégorie «Album de l’année».
Toujours très actif en studio, il effectue un retour sur la scène classique en enregistrant Schubert aux côtés de Natalie Dessay et Philippe Cassard, avec qui il se produit désormais régulièrement en concert.