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22 Mars 2025 – 2 CONCERTS
Salon Diane, au Casino de Biarritz
Contacter Jean Marc : 06 61 54 33 55
En lever de Rideau : l’excellente formation du SWINGIN BAYONNE, suivi du :
Grand Concert : Jazz and Swing & Roberto GERVASI Invitent PATRICK BARTLEY

P. BARTLEY (afro-américain de 31 ans, né en Floride), saxophoniste alto et compositeur/arrangeur est reconnu pour sa maîtrise du répertoire jazz et sa capacité à électriser le public au saxophone ou à la clarinette. Il a joué avec des musiciens de renommée mondiale tels Wynston Marsalis, Herbie Hancock, Emmet Cohen…. Pour ce concert au swing intense, il dirige le fameux trio :
Stéphane SEVA spéci-aliste international de washboard,
Roberto GERVASI accordéoniste virtuose et
Laurent VANHEE, contrebassiste au phrasé de velours.

Créé à Boston il y a exactement 90 ans, le chef-d’oeuvre de George Gershwin n’a décidément rien perdu de son actualité et de sa pertinence.
Le contexte de crise économique dans lequel il a été écrit ou les problèmes de racisme et de ségrégation qu’il met en lumière sont toujours tristement d’actualité.
Quant aux mélodies intemporelles qui jalonnent cet opéra, elles ont nourri le répertoire des musiciens de Jazz (et pas que) et sont devenus de véritables standards, source constante d’inspiration depuis plusieurs décennies, tout style confondu.
Un tel projet, a fortiori en duo, n’aurait pas été possible sans la confiance et la complicité qui unit Remi Toulon et Philippe Chagne depuis 1997, date de leur premier concert au sein du trio Take 3 (plus de 1300 concerts et 5 albums à leur actif )
Ils n’ont cessé depuis de jouer, improviser, arranger et enseigner dans des contextes très variés.
Le duo bénéficie en outre de la polyvalence de Philippe Chagne (sax ténor, baryton et clarinette basse) qui permet d’accéder à une palette de couleurs particulièrement riche pour un duo.
Si jouer et interpréter cette musique aujourd’hui reste un projet ambitieux et marqué par des précédents historiques (Ella & Louis, Miles Davis, Oscar Peterson, Hank Jones, etc.), il n’en est pas pour autant anachronique ni « réchauffé ». Dès les premiers concerts, nous avons ressenti la fraicheur et la magie de ce répertoire qui offre, presque un siècle après sa création, des explorations artistiques toujours aussi passionnantes.
Rémi Toulon et Philippe Chagne se sont réparti les différentes mélodies et le résultat de ce travail d’arrangement illustre les esthétiques qui nous sont chères, du blues et Jazz des origines à des formes beaucoup plus libres et actuelles, en passant par quelques touches « latines ».

REMI TOULON
Né en 1980, Rémi Toulon débute le piano classique à 6 ans et suit pendant plus de dix ans les cours de Marie-Christine Parisot à Sens (89).
Très tôt attiré par le Jazz, il est repéré par le pianiste Jean-Pierre Bertrand qui l’invite à participer en 1995 au festival Les Nuits du Jazz organisé à l’hôtel Lutetia à Paris. Le pianiste Fabrice Eulry le soutient vivement également et lui permet d’enregistrer un premier album dès 1997.
Il se perfectionne aux côtés des pédagogues Samy Abenaim et Bernard Maury de la Bill Evans Piano Academy puis étudie la Salsa et les musiques cubaines aux côtés de Laurent Erdos et Emmanuel Massarotti. Il a également l’occasion de travailler avec les pianistes et pédagogues Barry Harris et Bruce Barth à New York.En décembre 1997, il forme son propre trio avec Philippe Chagne aux saxophones et Robby Ménière à la batterie: TAKE 3, un groupe au format atypique avec lequel il enregistre 5 albums et se produit dans toute l’Europe à raison d’une centaine de concerts par an pendant plus de 10 ans.Son appétit musical l’a conduit à évoluer dans des univers aussi variés que la comédie musicale, la musique pour le théâtre, le spectacle jeune public, musique de pub, etc.Rémi Toulon a participé à plus d’une vingtaine d’albums en tant que pianiste, arrangeur ou compositeur et s’est produit dans le monde entier dans diverses salles, clubs et festivals: Jazz in Marciac, Orléans Jazz, Méridien Jazz Club Etoile, Megève Jazz Festival, Tanjazz (Maroc), Jazz Festival Brasil, Caveau de la Huchette, Duc des Lombards, Sunside, le Trianon, Oslo Konserthus, Uppsala Winterswing festival (Suède), Bourbon Street (San Paulo), théâtre de l’Européen, Café de la Danse, festival Musicalarue, Mosaïc aux Mureaux, Jazz à Vienne, etc. Parmi ses rencontres et collaborations, on peut citer Hervé Mechinet, Luis Augusto, Emmanuel Suarez, Laurence Allison, Bojan Z, Pierre Boussaguet, Sweet System, Bruno Rousselet, Michel Leeb, Daniel Huck, Blues & Beyond Quartet, Eric Toulis, Milky Sax, Patrick Artero, Tancrède, Cyrille Aymée, Jorge Bezerra, Carl Schlosser, Ella Rabeson, Poulenc’s Mood, Claude Egea, Margeaux Lampley, Martineke Kooistra, Jeff Boudreau, Hetty Kate, Eric Breton, etc. La sortie de l’album Novembre en 2011 marque le départ d’une nouvelle aventure avec le contrebassiste Jean-Luc Arramy et le batteur Vincent Frade. L’année suivante, ils remportent ensemble le premier prix du Concours International d’Orchestres de Jazz organisé par le festival Jazz à Montauban.Dans la foulée, le trio enregistre Quietly (2014) sur lequel est convié le clarinettiste Stéphane Chausse. L’album est salué dès sa sortie commeRévélation (Jazzman/jazzmag).
En 2017 Rémi Toulon réunit autour de son trio deux musiciens aussi virtuoses qu’iconoclastes: Sébastien Charlier (harmonica diatonique) et Zé Luis Nascimento (percussions) pour former un quintet atypique à la frontière entre Jazz et musiques du Brésil. De cette rencontre naîtra l’album Adagiorinho.Le quintet récidive en 2021 avec The Crave qui, à contrepied du confinement pendant lequel il est enregistré, est un véritable voyage musical de New York à Rio, via la Nouvelle Orléans…En janvier 2024, Rémi Toulon réalise un hommage au pianiste et compositeur Cedar Walton sous la forme de 31 vidéos réunissant pas moins de 25 musiciens de la scène Jazz hexagonale.

PHILIPPE CHAGNE
Après des études de saxophone classique et une licence de musicologie, Philippe Chagne commence sa carrière professionnelle dans les années 80 avec le Podium Europe 1.
Très vite, il s’oriente vers le Jazz et travaille avec Jean-louis Chautemps, Roger Guérin, Claude Bolling, puis Le Grand Orchestre du Splendid. Il accompagne les grands noms du Jazz : Ray Charles, Archie Sheppe, Phil Woods, Benny Carter, Johnny Griffin, Michel Legrand, Wild bill Davis mais aussi de la chanson française auprès de Nino Ferrer, Dee Dee Bridgewater, Michel Leeb, Laurent Gerra…
En 1990, il entre dans l’orchestre franco-catalan « Paris Barcelona » avec lequel il enregistre 4 disques avec notamment Frank Wess, saxophoniste de l’orchestre de COUNT BASIE ou encore l’organiste de l’orchestre de Duke Ellington, Wild Bill Davis. Entre 1991 et 2001, il intègre l’orchestre Super Swing Machine, qui accompagne les plus grands artistes du monde entier, le Big Band de François Laudet, le quatuor Orphéon Celesta et le sextet de Laurence Allison.
En 1998, il crée Take 3, un trio de Jazz qui se produit partout en Europe avec plus de 1000 concerts. Ils enregistreront 5 albums très remarqués pour leur originalité.
En 2003, il est contacté par Laurent Mignard pour collaborer avec le Duke Orchestra au poste de saxophone baryton, avec lequel il se produira dans le monde entier.
Philippe Chagne joue le Saxophone Senzo de Buffet Crampon.
Le répertoire de ce concert
SUMMERTIME
A WOMAN IS A SOMETIME THING
MY MAN’S GONE NOW
BUZZARD SONG
THERE’S A BOAT DAT’S LEAVIN’ SOON FOR NEW YORK • STRAWBERRY WOMAN
OH LAWD, I’M ON MY WAY
IT AIN’T NECESSARILY SO
I LOVES YOU PORGY
HERE COMES THE HONEY MAN
I GOT PLENTY O’ NUTTIN’
OH BESS, WHERE’S MY BESS
BESS, YOU IS MY WOMAN NOW
Créé à Boston il y a exactement 90 ans, le chef-d’oeuvre PORGY AND BESS de George Gershwin n’a décidément rien perdu de son actualité et de sa pertinence.
Le contexte de crise économique dans lequel il a été écrit ou les problèmes de racisme et de ségrégation qu’il met en lumière sont toujours tristement d’actualité.
Quant aux mélodies intemporelles qui jalonnent cet opéra, elles ont nourri le répertoire des musiciens de Jazz (et pas que) et sont devenus de véritables standards, source constante d’inspiration depuis plusieurs décennies, tout style confondu.

Un tel projet, a fortiori en duo, n’aurait pas été possible sans la confiance et la complicité qui nous uni depuis 1997, date de notre premier concert au sein du trio Take 3.
Nous n’avons cessé depuis de jouer, improviser, arranger et enseigner dans des contextes très variés.
Le duo bénéficie en outre de la polyvalence de Philippe Chagne (sax ténor, baryton et clarinette basse) qui permet d’accéder à une palette de couleurs particulièrement riche pour un duo.
Si jouer et interpréter cette musique aujourd’hui reste un projet ambitieux et marqué par des précédents historiques (Ella & Louis, Miles Davis, Oscar Peterson, Hank Jones, etc.), il n’en est pas pour autant anachronique ni « réchauffé ». Dès les premiers concerts, nous avons ressenti la fraicheur et la magie de ce répertoire qui offre, presque un siècle après sa création, des explorations artistiques toujours aussi passionnantes.
Nous nous sommes réparti les différentes mélodies et le résultat de ce travail d’arrangement illustre les esthétiques qui nous sont chères, du blues et Jazz des origines à des formes beaucoup plus libres et actuelles, en passant par quelques touches « latines ».
LE REPERTOIRE
POURQUOI UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Comme chacun sait, l’époque est au streaming et au numérique, ce qui offre de nombreux avantages pour l’auditeur, avec un accès à des quantités infinies de musique mais ce qui a aussi beaucoup changé la donne pour les musiciens…
Les bénéfices générés assez aléatoirement par ce système sont très loin de compenser les ventes « physiques » sur lesquelles nous pouvions compter il y encore quelques années pour initier de nouveaux projets.
Il est pourtant indispensable de continuer à créer de nouveaux répertoires, bref, rester en vie artistiquement mais aussi professionnellement car sortir un album c’est avoir une « actualité » sans laquelle aucune diffusion ni programmation n’est vraiment possible.
Le choix du financement participatif s’est donc rapidement imposé pour la plupart d’entre nous.
Il s’avère que vous participez et soutenez déjà depuis plusieurs années nos projets musicaux en venant aux concerts, en achetant des albums, en ayant organisé vous-même un concert… Ou tout ça à la fois!
Vous solliciter aujourd’hui, c’est donc une manière d’entretenir ce lien et de vous proposer, si vous le pouvez, de participer à la création de ce nouvel album en duo.
Il ne s’agit pas d’un appel aux dons mais d’un système qui vous donne le choix entre plusieurs contreparties en fonction du montant de votre participation.
Participer, ça peut être simplement relayer l’info, faire suivre cette campagne, en parler aux personnes de votre entourage à qui ce projet pourrait parler.
Pour info, voilà les étapes à venir pour mener à bien cette aventure:
Voilà vous savez tout… Un immense merci d’avance!!
CONTREPARTIES
COMMENT PARTICIPER
Pour simplifier le processus, c’est Philippe Chagne qui va centraliser les participations.
Pour le contacter:
phchagne12@gmail.com
06 80 07 01 47
Philippe Chagne et Rémi Toulon
Pablo CAMPOS (Piano- Voix)
Viktor NYBERG ( Contrebasse)
Philip Magnez (Batterie)

Considéré comme l’un des meilleurs pianistes et chanteurs de la nouvelle scène jazz, Pablo Campos séduit par son naturel et sa sincérité. Laissez-vous envoûter par la chaleur de sa voix et son jeu parfait au piano pour un concert jazz au swing renversant !
Avec les 2 jeunes virtuoses Viktor Nyberg à la contrebasse et Philip Maniez à la batterie, ils font revivre le répertoire du great Americain Song Book… pour notre plus grand plaisir.

Le pianiste et chanteur Pablo Campos utilise les formats du trio et du quintet pour célébrer les plus belles pages du Great American Songbook et présenter ses compositions originales. Dans la grande tradition des chanteurs de Nat King Cole à Kurt Elling, le swing se met au service de l’émotion et met en valeur la jeune garde des meilleurs accompagnateurs et solistes de la scène parisienne.
En parallèle de son trio et quintet, Pablo est membre fondateur du ZOOT collectif qui réunit les jazzmen de la jeune scène parisienne, et avec qui il produit le spectacle Pannonica avec Natalie Dessay, créé fin 2019 à la Seine Musicale. Considéré comme l’une des voix masculines émergentes de la scène jazz, on le retrouve avec le Keystone Big Band sur leur production de West Side Story ainsi que sur leur prochain album « Tribute to George Gershwin » (à paraître), ou encore dans la comédie musicale écrite et mise en scène par Agnès Jaoui « On va se quitter pour aujourd’hui » (Radio France – SACD).
Viktor Nyberg:
Le bassiste suédois Viktor Nyberg, basé à Paris, France, fait partie intégrante de la scène jazz européenne depuis une décennie et a également collaboré avec certains grands noms de la scène jazz américaine. Il s’est produit à la radio, à la télévision et dans des festivals à travers toute l’Europe aux côtés d’artistes français comme Baptiste Trotignon, le Jacky Terrasson Trio, Pierrick Pedron, Fred Nardin et le Gael Horellou Quartet. Il a également prêté ses talents à des artistes internationaux tels que Veronica Swift, Jeremy Pelt, le Ari Hoenig Trio, Peter Martin, le Yaron Herman Trio ainsi qu’aux grandes formations radiophoniques allemandes WDR à Cologne et HR à Francfort.
Après avoir principalement travaillé en tant que sideman, Viktor passe sous les projecteurs en tant que compositeur avec son propre trio, composé de certains de ses musiciens européens préférés. Sa musique s’inspire aussi bien du hard-bop moderne swing que des chansons folkloriques scandinaves.
Philip Maniez:
A la fois compositeur, batteur, arrangeur et pédagogue, le franco-américain Philippe Maniez s’illustre depuis plus de 10 ans sur les plus grandes scènes du jazz français et international. Accompagnateur de longue date des acteur.ice.s du jazz français et international de Jacky Terrasson à Kurt Rosenwinkel, Philippe s’illustre également comme arrangeur auprès de formations prestigieuses telles que le Big Band de la Radio Danoise ou l’orchestre de Fiona Monbet, après 3 années passées à enseigner l’arrangement au Centre des Musiques Didier Lockwood.
Son projet personnel “The Dedication Big Band” a sorti son album “Explode” en 2019 à l’issue de 2 années de résidence au légendaire club “Les Petits Joueurs” à Paris.
Conférence à la Médiathèque André Labarrere le 10/02/2024 par
Pierre-Henri Ardonceau
Membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine
Conférence à la Médiathèque le 26/11/2022 André Labarrere par
Pierre-Henri Ardonceau
Membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine
Conférence à la Médiathèque André Labarrere par
Pierre-Henri Ardonceau
Membre de l’Académie du Jazz et de la rédaction de Jazz Magazine

Les jazzfans s’adonnent souvent au « name dropping , se délectant à cet étonnant exercice de « lâchers de noms »!
Vingt chroniques « Les grands noms du jazz » ont été publiées en 9 mois dans nos colonnes. Ce fut difficile de choisir seulement 20 noms parmi tous les patronymes des grands jazzmen! Ne pas pouvoir présenter des portraits de musiciens considérés par les historiens du jazz comme des « pointures » fut un crève-coeur… Ce dernier article est un (tout) petit rattrapage consacré à présenter une liste de quelques grands « oubliés » que j’apprécie… Liste forcément incomplète, évidemment, tant le monde du jazz, depuis sa naissance il y a un siècle, foisonne de jazzmen talentueux…
Notre proposition pour ce dernier article, d’une sélection d’« oubliés » est discutable. J’en conviens !
Le jazz à ses débuts fut dominé par les cuivres. Avec le merveilleux trompettiste Louis Armstrong en incontestable « tête de gondole ». Mais avec l’ère du « jazz swing » dans les années 30 de grands saxophonistes ténors ont brillé. Comme Coleman Hawkins (1904/1969), considéré comme le « père » du « saxophone jazz », au son riche, chaleureux et puissant. Dans un style complètement opposé Lester Young (1909/1959), jouait avec un son « détimbré » et un vibrato discret, avec une totale maîtrise de la « décontraction »… Lester est considéré comme le précurseur du jazz cool des années 50.
Dans les années 30 un pianiste a stupéfié ses collègues et le grand public : Art Tatum (1909/1956). Aveugle, ce maître du clavier était un « extra terrestre » des 88 touches. A la virtuosité littéralement sidérante. Il n’a pas fait école car… inimitable disent ses « collègues » pianistes!
La naissance du jazz moderne à la fin des années 40 a généré l’apparition de moult instrumentistes passionnants. Comme, chez les trompettistes, Clifford Brown (1930/1956), mort à 26 ans dans un accident de voiture. Tous les spécialistes pensent qu’il serait devenu un très grand à l’égal de Dizzy Gillespie ou Miles Davis.
Chet Baker (1929/1988) charmeur au son délicat. Clark Terry (1920/2015) : étonnant trompettiste tous terrains… Roy Hargrove le flamboyant (qui a même « flirté » avec le rap !). Et bien sûr, pour les fidèles de Jazz in Marciac : Wynton Marsalis grand connaisseur et pratiquant de haut niveau de tous les styles de l’histoire du jazz.
Charles Mingus (1922/1979) compositeur et arrangeur prolixe, chef d’orchestre charismatique et contrebassiste puissant fut un personnage flamboyant et original.
Chez les saxophonistes, un très grand oublié de nos chroniques : Sonny Rollins le « Colosse du Saxophone », né en 1930, qui jouait encore tout récemment à plus de 90 ans ! Mais aussi, entre autres saxophonistes : Stan Getz (1927/1991), au jeu feutré et tendre, qui a popularisé la « bossa nova ». Gerry Mulligan maître du saxo baryton. Eric Dolphy (1928/1964) et Ornette Coleman (1930/2014) : les pères d’un free jazz inventif. Archie Shepp au son chaleureux, né en 1937, qui joue toujours à 87 ans !
Les batteurs be-bop ont révolutionné l’approche de leur instrument : Kenny Clarke (1914/1985), Max Roach (1924/2007), Art Blakey (1919/1990). Roy Haynes né en 1925 est un cas. Il jouait encore tout récemment à près de 99 ans! Avec eux le batteur ne se contente plus de simplement maintenir le tempo pour les danseurs, il devient un soliste à part entière. Art Blakey fut le leader d’un quintet mythique : les « Jazz Messengers ». Ses « Messengers » ont triomphé partout dans les années 60, contribuant à populariser le jazz moderne. Elvin Jones (1927/2004) le puissant batteur de John Coltrane, a fait « exploser » le rôle et la place de la batterie dans le jazz. Tony Williams (1945/1997) jeune prodige découvert par Miles Davis à l’âge de 16 ans, incarne la maîtrise parfaite de la polyrythmie.
De nombreux pianistes importants sont apparus à partir des années 50. Bud Powell (1924/1966), personnage mystérieux, au phrasé hallucinant, tel un Charlie Parker du clavier. John Lewis (1920/2001) fondateur du Modern Jazz Quartet (le MJQ) souhaitant donner ses lettres de noblesse au jazz, il faisait jouer ses musiciens en queue de pie et noeud papillon… Dave Brubeck (1920/2012), « fabricant » de tubes, comme son célèbre « Take Five » où il fait swinguer un thème à 5 temps… Alors que le jazz se joue généralement dans des tempos à 4 temps ! Oscar Peterson (1925/2007) au swing sans faille. Bill Evans (1929/1980) pianiste subtil aux côtés de Miles Davis notamment sur le chef d’oeuvre « Kind of Blue ». Keith Jarrett (né en 1945) qui ne peut plus jouer après un avc récent mais dont le disque chef d’oeuvre « The Köln Concert » s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires ! Sans oublier deux magnifiques « enfants » de Miles Davis : Chick Corea (1941/2021) et Herbie Hancock (né en 1940 et toujours très actif à 83 ans). Tous deux spectaculaires et inventifs. Michel Petrucciani (1962/1999), enfin, dont j’ai suivi de très près toute la carrière avec un immense plaisir.
Au début de ce texte j’ai ironisé sur le « name dropping » ! Et c’est pourtant ce que je viens de pratiquer dans cette ultime chronique !!!