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15/02/2018 – VIRET et FERLET aux Rencontres PAU JAZZ
Samedi 15 février 2018, PAU JAZZ invitait Jean Philippe VIRET et Edouard FERLET au cours de ses Rencontres
C’est une musique exceptionnelle remplie d’une émotion intense que nous ont livré ces deux grands virtuoses que sont:
– Jean Philippe VIRET (Contrebasse)
– Edouard FERLET (Piano)
Une chance d’avoir pu avoir ces deux grands musiciens avant qu’ils ne partent pour Barcelone, les Etats Unis et la Chine.
Un extrait de leur repertoire ce soir là
Ecouter, partager, télécharger tout le 1er set
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24/02/2018 – Swingin’ Bayonne – La Belle Epoque PAU
01/02/2018 – Hugo et la petite histoire du Jazz
Faîtes découvrir le Jazz à vos enfants et vos petits enfants: « Hugo et la petite histoire du Jazz », vient de paraître!
– Pierre Bellemare (récitant),
– Cecile Formosa (voc),
– Thomas Hontabat (voc),
– Eric Lecordier(g),
– Robert Castagne (tp),
– Vincent Andrieux (sax),
– Baptiste Techer (tb)
qui ont rejoint le Swingin Bayonne, est disponible sur le label Agorila.
05 59 52 39 03
E-mail : contact@agorila.com
15/02/2018 -Jean Philippe Viret, Edouard Ferlet – Rencontres PAU JAZZ
Jean-Philippe Viret . Contrebassiste, compositeur
Edouard Ferlet. Piano
C’est une soirée exceptionnelle puisque nous aurons le grand privilège de recevoir Philippe Viret et Edouard Ferlet pour un duo contrebasse piano aux Rencontres PAU JAZZ.
Nous retrouverons ces grands musiciens habitués à jouer à l’étranger ( New-York, Montréal, Japon, Chine, Corée) et dernièrement au Sunside à PARIS dans des conditions intimistes et privilégiées que vous connaissez et que seules les Rencontres PAU JAZZ peuvent vous proposer.
Au contact de ces deux grands de la musique vous les écouterez jouer bien sûr mais pourrez les aborder, discuter avec eux, privilège des Rencontres PAU JAZZ, si vous êtes membres de l’association.
Jean-Philippe Viret
Né à Saint-Quentin le 16 septembre 1959. Débute la musique à 18 ans et étudie la contrebasse avec Jean-Paul Macé puis Jacques Cazauran , l’harmonie et le contrepoint avec Julien Falk.
1981, création de l’Orchestre de contrebasses avec lequel il joue depuis plus de 30 ans.
Joue avec de nombreux musiciens de sa génération ( Emmanuel Bex, Simon Goubert, Marc Ducret ….) ainsi qu’avec les « anciens » ( René Urtreger, Georges Arvanitas, Michel Graillier…) et les solistes étrangers ( Lee Konnitz, Bill Carrothers, Dave Liebmann, Kenny Wheeler, Youn Sun na…)
Rejoint de 1989 à 1997 le trio de Stéphane GRAPPELLI.
En 1998, premier concert du TRIO VIRET (Edouard Ferlet / piano, Antoine Banville puis Fabrice Moreau / batterie) avec lequel il a enregistré 7albums et donné de nombreux concerts en France et à l’étranger ( New-York, Montréal, Japon, Chine, Corée…) Déjà nommé en 2003 , le trio remporte le prix de la formation instrumentale de l’année aux Victoires de la musique 2011.
Sortie du 7ième album du trio, “l’ineffable “en janvier 2015.
Dirige également le trio “60% de matière grave”( Eric Seva / sax basse , Michel Godard / Tuba) ainsi que le quatuor à cordes “SUPPLÉMENT D’ÂME »” ( Sebastien Surel / vl , David Gaillard / al , Eric-Maria Couturier / vlc ).
https://www.jeanphilippeviret.com/
Edouard FERLET
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Ferlet
22, 23, 24 mars 2018 – Festival de Billere
Jacques MORGANTINI
Jacques MORGANTINI : QUI EST CE?
Par Bruno PFEIFFER (membre l’Académie du Jazz)
A partir de 1945, le gratin du blues américain passe par la région Midi-Pyrénées grâce à Jacques Morgantini, bras droit d’Hughes Panassié, fondateur et figure du Hot Club de France.
Ce fils d’un ingénieur du son, fonde en 1945 la section de Pau du Hot Club, la structure associative qui lui permettra d’organiser des concerts de Blues. De Muddy Waters à John Lee Hooker en passant par T-Bone Walker ou Buddy Guy, des dizaines de bluesmen lui doivent la notoriété, et surtout des archives sur eux-mêmes… lesquelles n’existent même pas aux USA! Sans compter des heures d’enregistrements uniques. Comment ne pas vibrer en entendant Sister Rosetta Tharpe hurler Let’s Shine! Ne pas s’émerveiller de Luther Allison qui soulève le public de Pau en 1977, sur Sweet Home Chicago! De Memphis Slim! De Wilie Mabon! De Big Joe Williams! De Koko Taylor, enfin, en 1973, dont la véhémence naturelle explose! Dans le DVD Mémoire de Blues, Morgantini évoque les prestations historiques de Toulouse à Biarritz… Et leur passage dans le studio de sa maison de Gan (Pyrénées atlantiques). L’on ressort éberlué des quatre heures passionnantes du documentaire réalisé par Jacques Gasser : jamais autant d’inédits de géants du blues n’ont été concentrés dans une sortie récente. Ni autant de propos aussi affectueux, aussi pertinents, aussi exclusifs sur la musique du diable, qui a marqué le siècle
Avec Big Bill Broonzy en 1951, à Gan
Pour celui qui a ouvert à la fois les yeux et le coffre aux merveilles à des milliers de gens (pendant mon adolescence, je découvrais ses commentaires extasiés au dos des vinyles de blues), «le blues signifie exprimer en chansons les émotions que suscite la vie quotidienne». Et non un bêlant : ça -veut-dire-que-je-t’ai-ai-ai-me! Il cite Kokomo Arnold, qui rapporte les dégâts sur les cultures du charançon (Bo Weavil), chanson pour laquelle le label qui enregistra le 78 Tours (et 5 autres : 12 titres en tout), rémunéra l’artiste d’une bouteille de whisky! Ou Kokomo relatant la chute de sa mule (Me mule laid down and died). Le chanteur ne pleurniche pas. Le bluesman expose. Dignement. Le blues a trait au fleuve, à une guitare, à un arbre. Pour le griot du Hot Club de Pau, «le blues c’est la dignité». Il formule un touchant constat : «on est gagné par une impression de commencement du monde». En 1951, Morgantini invite Big Bill Broonzy en France. Big Bill séjournera 8 jours à Pau (41 personnes dans la salle au concert!). Ample moisson de récits. Morgantini apprend de la bouche de Muddy Waters que c’est Big Bill qui l’a attiré à Chicago. Puis il met en place les tournées du Chicago Blues Festival, gérées par Jean-Marie Monestier. Jacques et son épouse Marcelle enregistrent les monstres sacrés chez eux. Ou pendant les concerts de Pau, Bayonne, Biarritz, Bordeaux, Orange, Nice. Ainsi de John Lee Hooker dans la maison de Gan (France), dont le son deviendra le vinyle Get Back Home (Morgantini : « A ma grande surprise, John Lee me demandera une simple planchette de bois. Il tape dessus de la semelle : celle-ci fera office de batterie!)
Il lance la collection Black and White, réédite la Bluebird Anthology, en partant de ses exemplaires 78 tours. Se retrouve à l’origine de centaines de disques en CD (EPM, Frémeaux et Associés). Marcelle décide alors de se rendre à Chicago dans les quartiers noirs de Chicago (South side,West side) avec son fils Luc, afin d’enregistrer le blues électrique au coeur même de son origine. Sur place, à Chicago, ils tombent sur les futurs boss du blues Jimmy Dawkins, les frères Myers, Homesick James, Freddy Below, Big Voice Odom, Magic Slim, Jimmy Johnson, Bobby King. Leur travail les rendra célèbres. C’est de cette manne que naquit le label MCM (17 vinyles de légende).
Actuellement, à 94 ans, Jacques Morgantini continue d’enregistrer les bluesmen dans sa maison, organise des concerts, continue les piges de critique musical, anime des émissions de radio, organise des stages, donne des conférences. En 2017, un Keeping the Blues Alive Award, décerné par la Blues Fondation de Memphis, honore le passeur pour l’ensemble de son oeuvre. Jacques Morgantini entre vivant dans l’épopée qu’il a contribué à forger : la légende du blues.
07 au 11/03/2018 – Festival Jazz en mars – Tarnos
03/02/2018 – Ana Carla Maza & Carlos Maza – Serres-Castet
Samedi 3 février 2018, 21:00
Serres-Castet, Théâtre Alexis Peyret
Ana Carla Maza & Carlos Maza
03/03/2018 – Jean Paul AMOUROUX aux Rencontres Pau Jazz
Jean Paul AMOUROUX présenté par Jacques MORGANTINI
On ne présente plus Jacques Morgantini, ce nonagenaire palois qui depuis que vous êtes tout petit explique le blues et est « responsable » des prestations en France des plus grands bluesmen.
Nous aurons le privilège de l’ecouter pour nous raconter l’histoire du blues et du boogie pour laisser place ensuite à Jean Paul Amouroux au piano accompagné de son batteur.
Jean Paul AMOUROUX
Il arrive directement du Caveau de la Huchette
Ce n’est pas vraiment un hasard si Memphis Slim surnommait JP Amouroux « Boogie Woogie Slim« . Sans nul doute l’un des plus grands swingmen français.
Jean-Paul Amouroux fait partie du cercle restreint des pianistes de boogie woogie, jazz endiablé auquel il se voue depuis qu’il l’a découvert dans l’adolescence.
Il a onze ans lorsqu’à l’occasion d’études musicales, il découvre Paris, où il s’installe dès 1966.
Il a eu la chance, d’enregistrer avec des Noirs américains qui ont inventé le Boogie » » : Milt Buckner, Memphis Slim.
Jean-Paul Amouroux nous explique le BOOGIE-WOOGIE :
Le boogie est une façon de jouer le blues au piano. C’est le premier style de jazz, né avant le ragtime, très africain d’esprit. La main gauche créé un roulement obsédant et répétitif. La droite des « »riffs » », courtes phrases destinées à faire monter la tension. La main droite joue dans l’ignorance feinte de la gauche. » »
Cette musique prend le public et entraîne les danseurs. Et Jean-Paul Amouroux adore cela!