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Jean Paul AMOUROUX présenté par Jacques MORGANTINI

On ne présente plus Jacques Morgantini, ce nonagenaire palois qui depuis que vous êtes tout petit explique le blues et est « responsable » des prestations en France des plus grands bluesmen.
Nous aurons le privilège  de l’ecouter pour nous raconter l’histoire du blues et du boogie pour laisser place ensuite à Jean Paul Amouroux au piano accompagné de son batteur.
Jean Paul AMOUROUX
Il arrive directement du Caveau de la Huchette

Ce n’est pas vraiment un hasard si Memphis Slim surnommait JP Amouroux « Boogie Woogie Slim« . Sans nul doute l’un des plus grands swingmen français.
Jean-Paul Amouroux fait partie du cercle restreint des pianistes de boogie woogie, jazz endiablé auquel il se voue depuis qu’il l’a découvert dans l’adolescence.
Il a onze ans lorsqu’à l’occasion d’études musicales, il découvre Paris, où il s’installe dès 1966.
Il a eu la chance, d’enregistrer avec des Noirs américains qui ont inventé le Boogie » » : Milt Buckner, Memphis Slim.

Jean-Paul Amouroux nous explique le BOOGIE-WOOGIE :
Le boogie est une façon de jouer le blues au piano. C’est le premier style de jazz, né avant le ragtime, très africain d’esprit. La main gauche créé un roulement obsédant et répétitif. La droite des «  »riffs » », courtes phrases destinées à faire monter la tension. La main droite joue dans l’ignorance feinte de la gauche. » »

Cette musique prend le public et entraîne les danseurs. Et Jean-Paul Amouroux adore cela!

Meidi Firah : Vous connaissez?

Ce musicien palois aux solides bagages (conservatoire de Pau, licencié en musicologie, jazz au conservatoire de Nice, pratique du saxophone, DEM de Jazz, guidé par des saxophonistes de renom sur scène à Bordeaux, Mont de Marsan, fonde une école de musique au Maroc) mais son plus grand plaisir c’est, PARTAGER, ENSEIGNER la musique, actuellement sur le net grâce à ses fameux Tutos.

Son dernier Tuto, Comment travailler un Standard de Jazz.

Dans ce tuto vous apprendrez  après quelques explications ce qu’il va falloir travailler: ainsi sur le standard bien connu « Autumn leaves » vous allez comprendre comment :
– 1°) Jouer le thème.
– 2°) Exploiter les accords de la grille.
– 3°) Jouer une ligne de basse qui va avec.
– 4°) Enfin improviser sur ce morceau.

Meidhi a lui même improvisé sur la grille d’Autumn Leaves. Improvisation que vous pouvez retrouver sur la 5ème partie de son Tuto 2 [Tuto 2.5].
Un relevé de son improvisation a été fait et la partition de de son impro est à disposition dans les 3 tonalités en ouvrant les liens ci dessous.
– Télécharger l’impro pour les instruments en Ut
– Télécharger l’impro pour les instruments en Bb
– Télécharger l’impro pour les instruments en Eb

UN DEFI CONCOURS EST OUVERT. Avec un cadeau mystère à gagner.
Il faut jouer la partition de l’impro que vous avez téléchargé, avec votre instrument de musique favori, (METRONOME à 60 sur le 2 et le 4), vous filmer en train de jouer, avec votre smartphone et nous envoyer la video. Vous vous filmez, palcez votre vidéo sur Youtube ou Facebook et vous nous communiquez le lien de partage.
La meilleure et la plus fidèle interprétation gagnera.

Ci dessous la vidéo de notre premier participant qui a bien voulu relever le défi. Mais attention!! Métronome sur le 2 et le 4 et pas sur le 1 et le 3, et bien sur réglé à 60.

Envoyez le lien de partage de votre video à : pau.jazz@free.fr

BIG BAND 64
Le vendredi 16 juin à 19 heures
LEE 64320
A la maison pour tous (à côté de l’église)
A 19 heures

L’origine du Big Band 64 remonte au 20 octobre 1984, date de création de l’Association des Musiciens de la Vallée de l’Ousse (AMVO) réunissant alors neuf musiciens (trois saxophonistes, trois trompettistes, un batteur, un pianiste et un bassiste / accordéoniste). Ce groupe de musiciens, placé sous la direction de Pierre Domengé, par ailleurs Maire de Lée, commença par assurer l’animation des fêtes de village.

Peu à peu, d’autres musiciens se sont joints à ce groupe initial. L’orchestre, désormais appelé Big Band 64, put ainsi interpréter des thèmes de jazz et assurer des prestations plus prestigieuses telles que concerts, apéritifs, thés dansants et soirées.
Le décès de Pierre Domengé, cheville ouvrière de ce Big Band 64, mit brutalement fin à une aventure remplie d’amitiés et de succès locaux. Néanmoins, plusieurs musiciens de ce groupe décidèrent de continuer à se réunir pour faire de la musique ensemble. De son côté, le nouveau Maire de Lée, Gérard Guillaume, voulut continuer la tradition initiée par son prédécesseur et, avec l’accord de la Municipalité, permit à ce groupe d’amis de se réunir dans la salle communale de Lée. Après avoir surmonté quelques difficultés et accueilli de nouveaux musiciens, le Big Band 64 est à nouveau capable d’effectuer des prestations musicales prestigieuses.

Désormais placé sous la direction musicale de Meidhi Firah, saxophoniste, le Big Band 64 s’est donné comme objectif de maintenir vivante la musique et la tradition du Jazz Band, style de musique qui connut ses heures de gloire au cours des années quarante aux Etats Unis avec, entre autres, les Big Band de Duke Ellington et Count Basie.

Composition du Big Band 64 (2017)

Meidh FIRAH Chef d’Orchestre

 Jean-Louis BOUILLOU (Saxo Alto)
Sophie JEANNIN (Saxo Alto)
Jeannot LAVIGNOTTE (Saxo Alto)
Fabienne POYOL (Saxo Alto)
Christian SURUN (Saxo Alto)

Jean-Yves JOSEPH (Saxo Tenor)
Michel MASSINES (Saxo Tenor)

Serge MANIA (saxo Baryton)

Hervé CARENTZ (Trombonne)
Gérard DESHAYES (Trombonne)

Jean-Christophe BRETHES (Trompette)
Gilbert LABORDE (Trompette)
Bernard MAUBOULES (Trompette)
Claude MOLUS (Trompette)

Antoine SARTOR (Guitare)

Yvonne CHASSAIGNE (Piano)

François DELANOUE (Contrebasse)

Pierre SENDERENS (Batterie)

Jérôme Etcheberry débute sa carrière professionnelle au sein du big band de l’armée de l’air avant d’intégrer pour trois ans la formation des haricots rouges et de s’établir sur la Capitale ou depuis il multiplie les expériences musicales ainsi que les enregistrements avec entre autres : Marc Laferrière, Evan Christopher, Louis Mazetier, Olivier Franc, Philippe Milanta, Bob Wilber, Claude Tissendier, Pierre Christophe, Ken Peplowski, Chris Hopkins, Michel Pastre, Hugo Lippi, Jérôme Savary, Duffy Jackson, Hugh Coltman .. actuellement il joue avec le United Nations Jazz band basé à Copenhague, le Spirit Of Chicago, le Tuxedo big band de Paul Chéron, le Duke Orchestra de Laurent Mignard, le Swingologie de Claude Tissendier, le Super Swing Project, et dirige le Hoozee Foozee band, les Swingberries et le Cancan Orchestra.
Déployant un son d’une expression peu commune ,  il est aujourd’hui l’un des meilleurs spécialistes dans l’univers du  jazz mainstream européen, suivant sa trompette là ou les vents du jazz le mène,  au delà des frontières s’il le faut mais toujours  avec la même énergie stimulante, en gardien fidèle d’un monde ou le swing est roi ..

Pour la soirée du 23/03/2016 aux Rencontres PAU JAZZ Jérôme ETCHEBERRY sera accompagné par le trio « Swinging Bayonne » avec:
– Arnaud LABASTIE (Piano)
– Jean DUVERDIER (Batterie)
– Patrick QUILLART ( Contrebasse)

Les Rencontres PAU JAZZ  sont des rencontres où les membres de l’association PAU JAZZ peuvent assister à des concerts privés au siège de l’association, 6 chemin du broc, 64160 à MORLAAS.

Pour assister au concert
     1°) Vous n’êtes pas membre de PAU JAZZ, devenez membre en vous inscrivant. (12€ par an).

2°) Vous êtes maintenant membre de PAU JAZZ, inscrivez vous pour réserver et venir écouter le  concert.

Pour soutenir PAU JAZZ
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HENRY TEXIER

«SKY DANCERS 6»

Jeudi 16 mars à 20h30, au Théâtre Francis-Planté

Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été concerné par les Amérindiens.
Déjà gamin je préférais me costumer en Indien. Je trouvais cela plus gai, plus beau, plus rigolo, plus inventif. Avec deux riens, une ficelle et du rouge à lèvres emprunté en douce à ma mère pour les peintures de guerre, j’étais déjà dans les grands espaces et je me sentais libre. Et puis très vite je me suis rendu compte que les Indiens c’étaient des vrais gens, des êtres humains.

Alors j’ai lu, vu, entendu tout ce que je pouvais trouver les concernant. J’étais à l’affût du moindre détail authentique (je le suis toujours) et je n’ai plus du tout supporté de les voir ridiculisés dans ces westerns idiots. Ignorés, bafoués, récupérés, « merchandisés ».

« SKY DANCERS » est le nom que se donnent entre eux certains Amérindiens du Nord-Est de l’Amérique du Nord qui grâce à leur présumée absence de vertige construisent les gratte-ciel, en particulier ceux de New-York, et qui « dansent » sur les poutrelles, là-haut dans le ciel. »

^{Henri Texier}

Les nouvelles musiques des « Sky Dancers 6 » ont été créées au Festival Europa Jazz du Mans, aux Rencontres de l’Erdre à Nantes et à Jazz sous les Pommiers de Coutances.

Tarif : 30 euros / Hors abonnement

B COMME FONTAINE

Vendredi 17 mars à 20h30, au Théâtre Francis-Planté

Brigitte est folle mais … pas que ! Beaucoup connaissent le personnage fantasque. Moins nombreux sont ceux qui connaissent la force de son écriture baroque, flamboyante, impertinente, iconoclaste, subversive et tendre aussi.

Quatre chanteurs-musiciens se jettent avec grand appétit sur l’univers de Brigitte Fontaine pour le recuisiner à leur manière avec un zeste d’insolite. Ce jeu semble, visiblement,
les réjouir. Nous aussi !

“Il se mêle à tout ça / comme un parfum de poudre / comme un crime de joie / comme un lent coup de foudre”.

^{Brigitte Fontaine}

Tarif C